Yrys
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Une chienne, héroïne d'un groupe de soldats canadiens en Afghanistan
Koma, une chienne de race Berger allemand, a été entraînée à dépister les bombes artisanales,
mines et autres engins explosifs qui sont fréquemment employés par les rebelles afghans pour
infliger des pertes aux troupes de l'OTAN.
Elle s'appelle Koma, elle a quatre ans et elle est devenue l'héroïne d'un petit groupe de soldats
canadiens. Koma est une chienne de race Berger allemand qui a été entraînée à dépister les
bombes artisanales, mines et autres engins explosifs qui sont fréquemment employés par les
rebelles afghans pour infliger des pertes aux troupes de l'OTAN.
Le «fait d'armes» de Koma se révèle être un des premiers qu'ont tenu à relater des soldats
canadiens dans une base avancée, adossée à une montagne, face à la vallée de l'Arghandab.
Ces soldats sont affectés à la surveillance du projet de la route Foster, un chantier d'asphaltage
d'un tronçon qui reliera deux bases canadiennes.
Il y a quelques jours, sur le chantier, un véhicule blindé avec à son bord quatre soldats s'apprêtait
à prendre position, sur des hauteurs qui donnent vue sur une plaine agricole. Le chantier est ratissé
par des spécialistes en explosifs et par des chiens. Soudain, la chienne s'attarde à un coin de cette
esplanade. «Le chien avait relevé quelque chose au sol, qui était en fait un dispositif explosif improvisé
(DEI) qui visait la position de surveillance», a relaté, cette semaine, le caporal-chef Harry Little, du
3e Royal Canadian Regiment, basé à Petawawa.
Les spécialistes ont pris en charge le secteur et ont disposé de l'engin. Le soldat Josh Perrault, aussi
de la base de Petawawa, a filmé la puissante déflagration, sous les yeux interloqués de ses
camarades. «Nous avons parfois passé à côté de certains (engins explosifs), par chance, a précisé
le caporal-chef. Il y en avait un autre qui avait été posé là et que nous avons fait exploser plus tard.
C'est toujours difficile de dire si (la bombe) aurait pu nous toucher ou non, mais les chiens nous
donnent certainement un avantage important ici. Ces chiens sont phénoménaux.»
Encore aujourd'hui, sur un faux-plat qui mène à la falaise, une couche de gravier indique l'endroit où
Koma a débusqué l'engin explosif.
Le maître-chien Mujibraman Riassi parle avec fierté et affection de Koma. Il fait équipe avec elle
depuis maintenant trois mois. Elle a été entraînée à moitié aux États-Unis, et à moitié en Afghanistan.
«Ma chienne a trouvé la mine dans le sol, c'est pour ça que je pense - et que les Canadiens pensent -
que c'est une héroïne, a-t-il commenté, près de la fourgonnette où la chienne se reposait, dans sa
cage, après son quart de travail. (...) C'est un bon chien.»
De grande taille, arborant une robe qui tire davantage sur le brun foncé que sur le noir et le gris plus
courants chez les Bergers allemands, Koma est une compagne vive et enjouée. Aussitôt sortie de sa
cage, elle trotte et furète autour de son maître. Elle lui obéit au doigt et à l'oeil, ne porte pas trop
attention aux appels des autres humains, mais aime volontiers se faire flatter et cherche les gâteries.
Des dizaines de chiens travaillent ainsi pour la Force internationale d'assistance à la sécurité en
Afghanistan. Ils disposent d'installations de première qualité et leur santé est sous la responsabilité
d'un vétérinaire en chef.
Au dire de Mujibraman Riassi, les chiens pisteurs contribuent à rendre sécuritaire l'environnement des
travailleurs, des employés civils et des militaires. Selon lui, cette tâche constitue en quelque sorte un
jeu pour la chienne, qui est notamment récompensée avec un joujou en caoutchouc qu'elle rapporte
avec entrain et dont elle veut sans cesse s'emparer.
«Quand ma chienne trouve quelque chose, elle est contente, elle jappe», a-t-il conclu.
Aussi dans un thread an anglais : Heroic German shepherd dog sniffs out landmines for Canadian troops
Koma, une chienne de race Berger allemand, a été entraînée à dépister les bombes artisanales,
mines et autres engins explosifs qui sont fréquemment employés par les rebelles afghans pour
infliger des pertes aux troupes de l'OTAN.
Elle s'appelle Koma, elle a quatre ans et elle est devenue l'héroïne d'un petit groupe de soldats
canadiens. Koma est une chienne de race Berger allemand qui a été entraînée à dépister les
bombes artisanales, mines et autres engins explosifs qui sont fréquemment employés par les
rebelles afghans pour infliger des pertes aux troupes de l'OTAN.
Le «fait d'armes» de Koma se révèle être un des premiers qu'ont tenu à relater des soldats
canadiens dans une base avancée, adossée à une montagne, face à la vallée de l'Arghandab.
Ces soldats sont affectés à la surveillance du projet de la route Foster, un chantier d'asphaltage
d'un tronçon qui reliera deux bases canadiennes.
Il y a quelques jours, sur le chantier, un véhicule blindé avec à son bord quatre soldats s'apprêtait
à prendre position, sur des hauteurs qui donnent vue sur une plaine agricole. Le chantier est ratissé
par des spécialistes en explosifs et par des chiens. Soudain, la chienne s'attarde à un coin de cette
esplanade. «Le chien avait relevé quelque chose au sol, qui était en fait un dispositif explosif improvisé
(DEI) qui visait la position de surveillance», a relaté, cette semaine, le caporal-chef Harry Little, du
3e Royal Canadian Regiment, basé à Petawawa.
Les spécialistes ont pris en charge le secteur et ont disposé de l'engin. Le soldat Josh Perrault, aussi
de la base de Petawawa, a filmé la puissante déflagration, sous les yeux interloqués de ses
camarades. «Nous avons parfois passé à côté de certains (engins explosifs), par chance, a précisé
le caporal-chef. Il y en avait un autre qui avait été posé là et que nous avons fait exploser plus tard.
C'est toujours difficile de dire si (la bombe) aurait pu nous toucher ou non, mais les chiens nous
donnent certainement un avantage important ici. Ces chiens sont phénoménaux.»
Encore aujourd'hui, sur un faux-plat qui mène à la falaise, une couche de gravier indique l'endroit où
Koma a débusqué l'engin explosif.
Le maître-chien Mujibraman Riassi parle avec fierté et affection de Koma. Il fait équipe avec elle
depuis maintenant trois mois. Elle a été entraînée à moitié aux États-Unis, et à moitié en Afghanistan.
«Ma chienne a trouvé la mine dans le sol, c'est pour ça que je pense - et que les Canadiens pensent -
que c'est une héroïne, a-t-il commenté, près de la fourgonnette où la chienne se reposait, dans sa
cage, après son quart de travail. (...) C'est un bon chien.»
De grande taille, arborant une robe qui tire davantage sur le brun foncé que sur le noir et le gris plus
courants chez les Bergers allemands, Koma est une compagne vive et enjouée. Aussitôt sortie de sa
cage, elle trotte et furète autour de son maître. Elle lui obéit au doigt et à l'oeil, ne porte pas trop
attention aux appels des autres humains, mais aime volontiers se faire flatter et cherche les gâteries.
Des dizaines de chiens travaillent ainsi pour la Force internationale d'assistance à la sécurité en
Afghanistan. Ils disposent d'installations de première qualité et leur santé est sous la responsabilité
d'un vétérinaire en chef.
Au dire de Mujibraman Riassi, les chiens pisteurs contribuent à rendre sécuritaire l'environnement des
travailleurs, des employés civils et des militaires. Selon lui, cette tâche constitue en quelque sorte un
jeu pour la chienne, qui est notamment récompensée avec un joujou en caoutchouc qu'elle rapporte
avec entrain et dont elle veut sans cesse s'emparer.
«Quand ma chienne trouve quelque chose, elle est contente, elle jappe», a-t-il conclu.
Aussi dans un thread an anglais : Heroic German shepherd dog sniffs out landmines for Canadian troops