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Raconte Du Lt.-Col. Oscar C. Pelletier, 2e SS Bn. RCRI, Guerre d'Afrique du Sud.

Chispa

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Raconte Du Lieut.-Col. Oscar C. Pelletier, 2e SS Bn. RCRI, Guerre d'Afrique du Sud., 1899-1900.
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Oscar Charles Casgrain Pelletier 2e (Spécial Service) Bataillon Royal Canadien Régiment l’infanterie……Le lieutenant-Colonel Oscar C. Pelletier, qui agit comme major dans le régiment canadien en Afrique, 1er contingent, et qui a été blessé à Paardeberg, est né à Québec, le 3 mai 1862. Il est le fils de sir Alphonse P. Pelletier, K.C.M.G., C.P., C.R., président du sénat; et de feu Mme Suzanne Casgrain, fille de feu l’honorable E. Casgrain, membre du Conseil législatif de Québec.

Il fit ses études au séminaire de Québec, et étudiait le droit à l’université Laval depuis un an, lorsqu’il embrassa la carrière militaire. Le colonel Pelletier débuta comme trompette dans le régiment des hussards Queen’s Own de Québec; devint trompette-major; puis fut versé au 9e Voltigeurs de Que’ bec avec une commission de sous-lieutenant. Il fut promu bientôt au grade de lieutenant et adjudant du bataillon. Il fut un des premiers cadets de l’école d’infanterie de Saint-Jean-d’Iberville, où il obtint un certificat de première classe.

Il fit ensuite un cours au collège militaire de Kingston, et c’est pendant ce cours qu’éclata l’insurrection de Nord-Ouest.

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Il fit la campagne de 85 avec la Batterie B, et le 2 mai 1885, il était sérieusement blessé à Cut Knife. Il fut nommé, en 1887, lieutenant d’artillerie dans la Batterie B, et ses supérieurs ayant remarqué ses capacités, son tact et sa bravoure, le recommandèrent pour la promotion de commandant de la division d’artillerie de campagne de la Batterie B.

Il alla alors à Aldershot suivre un cours et sortit avec distinction de cette école avec un certificat de première classe, le rendant apte au grade d’officier d’Etat-major de l’armée anglaise. Durant son séjour en Angleterre, il suivit les grandes manoeuvres de l’armée anglaise pendant quatre mois. Il fut nommé en 1898, officier commandant du district militaire No 7 de la province de Québec.

Le colonel Pelletier a épousé en 1890 Mlle Alice Archer, fille de M. Jos. Archer, jr., marchand de bois, de Québec, et il est le père de six enfants vivants. Le colonel Pelletier est un des rares officiers de la milice canadienne qui soit qualifié dans les trois branches de l’art militaire. Il possède en effet des certificats de première classe dans la cavalerie, l’artillerie et l’infanterie…

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Son Honneur le Maire Parent, adressant La Parole au Premier Contingent 2e ss Bn. RCRI, Guerre d'Afrique du Sud, 1899.

Le lieutenant-colonel Pelletier, de Québec, parti pour le Transvaal avec le premier contingent, écrit de DeAar Junction à la date du 3 décembre 1899: Nous nous attendons à chaque instant à livrer un engagement important près de Kimberley, et notre régiment a reçu ordre de se tenir prêt. Le général Joubert est à une distance d’environ vingt-cinq milles sur notre gauche, et nous sommes préparés à lui faire la réception chaude si fantaisie lui prend de venir nous rendre visite. Et il viendra, probablement, car De Aar est une place importante, tant par les nombreux magasins qu’elle contient que par la situation qu’elle occupe sur la ligne de communication. Il est donc certain que nous aurons été au feu plusieurs fois lorsque vous recevrez cette lettre. Mais j’ai lieu d’espérer que Dieu me conservera à la vie et me rendra sain et sauf à ma famille lorsque la guerre sera terminée. Nous nous attendons à une rencontre après demain...

Le canon gronde continuellement à quelques milles de nous. Le thermomètre est à 107 degrés de chaleur, de sorte que vous pouvez juger de ce que nous souffrons. La bataille de Modder River, la semaine dernière, a été terrible, s’il est permis d’en juger par le nombre extraordinaire de blessés qui ont passé par ici en route pour Cape-Town. Je vous assure que ce genre de procession n’est pas très gai. Tous les Canadiens sont en excellente condition d’esprit et de corps, très enthousiasmés, et impatients de se mesurer avec les soldats de Joubert.....

Le Père O’Leary n’est jamais fatigué et s’attache à nous comme une sangsue. Il est le seul chapelain qui nous ait suivi partout. Afin de ne pas blesser la modestie du lieutenant-colonel Pelletier, lequel n’aime pas à ce qu’on parle de lui, nous nous contenterons de finir par un article du Chronicle, de Québec. On sait que le colonel Pelletier est l’idole des membres du contingent. Son courage en présence du danger n’a été égalé que par la connaissance de la tactique militaire qu’il avait déjà, ce qui lui a permis, en bien des circonstances, de sauver la vie de ses hommes qu’un officier moins expérimenté, moins soucieux, aurait sacrifiée inutilement.......



C.U.

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