Yrys
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A l'unisson, les journaux québécois publient une caricature controversée de «Charlie Hebdo»
(A noter que les journaux francophones ont publés des caricatures,
à la différence des anglophones)
Les 12 principaux journaux québécois ont publié à l’unisson jeudi l’une des caricatures
les plus controversées de Charlie Hebdo, parue en 2006, dans laquelle Mahomet se
cache les yeux et juge que «c’est dur d’être aimé par des cons».
Cette une dessinée par Cabu, qui figure parmi les 12 victimes de l’attaque de mercredi
contre le journal satirique, était parue initialement en 2006, lorsque Charlie Hebdo avait
reproduit des caricatures du prophète de l’islam publiées dans le journal danois
Jyllands-Posten.
Dans un rare élan commun, douze quotidiens québécois (Le Devoir, le Journal de Montréal,
La Presse, 24 Heures, Métro, le Journal de Québec, Le Soleil, le Quotidien, Le Droit,
La Tribune, La Voix de l’Est et le Nouvelliste) ont donc décidé de reproduire la une
controversée dans leur édition de jeudi, «en mémoire des victimes de l’attentat d’hier à
Paris et afin de démontrer leur appui aux principes fondamentaux de la liberté d’expression»,
explique Le Devoir de Montréal.
«S’attaquer à quelqu’un simplement pour ses idées et ses opinions est une entrave inacceptable
à la démocratie», ajoute le quotidien progressiste. Sa une est barrée des mots «Ils étaient Charlie»,
accompagné d’un dessin présentant cinq corps recouverts d’un drap blanc au-dessus duquel
le caricaturiste maison, Garnotte, a noté: «Charlie Hebdo: les couvertures auxquelles vous
n’avez pas échappé...»
Dans leurs éditoriaux, les journaux québécois dénoncent la décision prise par d’autres médias,
telle la télévision publique anglophone canadienne CBC, de ne pas publier certains dessins
controversés, car blasphématoires, de Charlie Hebdo.
La Presse met ainsi en garde contre la tentation de «la thèse de la provocation», selon laquelle
les dessins offensant ont provoqué la colère des assaillants, car elle «trahit une capitulation
intellectuelle». «Ces bémols, qu’on a continué à entendre hier, sont infondés et dangereux»,
poursuit le plus grand journal québécois, qui en tout publie une douzaine de unes de Charlie
Hebdo. Sa première page présente 12 crayons barrés d’un trait rouge et titre: «La liberté
assassinée».
(A noter que les journaux francophones ont publés des caricatures,
à la différence des anglophones)
Les 12 principaux journaux québécois ont publié à l’unisson jeudi l’une des caricatures
les plus controversées de Charlie Hebdo, parue en 2006, dans laquelle Mahomet se
cache les yeux et juge que «c’est dur d’être aimé par des cons».
Cette une dessinée par Cabu, qui figure parmi les 12 victimes de l’attaque de mercredi
contre le journal satirique, était parue initialement en 2006, lorsque Charlie Hebdo avait
reproduit des caricatures du prophète de l’islam publiées dans le journal danois
Jyllands-Posten.
Dans un rare élan commun, douze quotidiens québécois (Le Devoir, le Journal de Montréal,
La Presse, 24 Heures, Métro, le Journal de Québec, Le Soleil, le Quotidien, Le Droit,
La Tribune, La Voix de l’Est et le Nouvelliste) ont donc décidé de reproduire la une
controversée dans leur édition de jeudi, «en mémoire des victimes de l’attentat d’hier à
Paris et afin de démontrer leur appui aux principes fondamentaux de la liberté d’expression»,
explique Le Devoir de Montréal.
«S’attaquer à quelqu’un simplement pour ses idées et ses opinions est une entrave inacceptable
à la démocratie», ajoute le quotidien progressiste. Sa une est barrée des mots «Ils étaient Charlie»,
accompagné d’un dessin présentant cinq corps recouverts d’un drap blanc au-dessus duquel
le caricaturiste maison, Garnotte, a noté: «Charlie Hebdo: les couvertures auxquelles vous
n’avez pas échappé...»
Dans leurs éditoriaux, les journaux québécois dénoncent la décision prise par d’autres médias,
telle la télévision publique anglophone canadienne CBC, de ne pas publier certains dessins
controversés, car blasphématoires, de Charlie Hebdo.
La Presse met ainsi en garde contre la tentation de «la thèse de la provocation», selon laquelle
les dessins offensant ont provoqué la colère des assaillants, car elle «trahit une capitulation
intellectuelle». «Ces bémols, qu’on a continué à entendre hier, sont infondés et dangereux»,
poursuit le plus grand journal québécois, qui en tout publie une douzaine de unes de Charlie
Hebdo. Sa première page présente 12 crayons barrés d’un trait rouge et titre: «La liberté
assassinée».