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Le Soleil
Les soldats de Valcartier ont beau s'entraîner à faire la guerre, ils reprendront leur rôle de gardiens de la paix si les troupes de Stéphane Dion sont élues. En visite à la base jeudi, le député libéral Denis Coderre a assuré les militaires qui partiront pour Kandahar en août du soutien de son parti même s'il désapprouve leur mission.
« En février 2009, on va retirer nos troupes et on va évaluer le rôle du Canada dans d'autres sortes de missions », a expliqué le critique en défense de l'opposition jeudi matin à la base de Valcartier. Devant les rumeurs d'élections fédérales ce printemps, Denis Coderre a tenu à préciser en personne la position de son parti qui souhaite revoir le mandat canadien en Afghanistan.
Les libéraux s'engagent en effet à maintenir le nombre de troupes à Kandahar d'ici 2009. Après tout, la décision d'envoyer les soldats canadiens dans le sud de l'Afghanistan a été prise lors du précédent gouvernement libéral.
En cas de victoire électorale de Dion, le mandat des militaires pourrait toutefois changer pour remplir « d’autres fonctions essentielles ». Délaissant les combats, les soldats canadiens se concentreraient davantage sur la formation de l'armée afghane et sur la mise sur pied de nouvelles équipes provinciales de reconstruction.
Sortir de Kandahar en 2009 ne signifie pas pour autant sortir d'Afghanistan, a prévenu Denis Coderre. « Notre position, c'est pour la mission à Kandahar. On est là aussi en matière de développement et on ne retire pas nos billes. »
Au delà de la date butoir qu'il s'est fixée, le PLC envisage de réduire la présence canadienne en Afghanistan afin de participer à de nouvelles missions de maintien de la paix, jugées plus traditionnelles pour le Canada. « Il y en a d'autres missions. Il va falloir parler du Soudan, au niveau du Darfour. Il y a des missions internationales auxquelles on doit participer », estime le critique en défense.
Les soldats de Valcartier ont beau s'entraîner à faire la guerre, ils reprendront leur rôle de gardiens de la paix si les troupes de Stéphane Dion sont élues. En visite à la base jeudi, le député libéral Denis Coderre a assuré les militaires qui partiront pour Kandahar en août du soutien de son parti même s'il désapprouve leur mission.
« En février 2009, on va retirer nos troupes et on va évaluer le rôle du Canada dans d'autres sortes de missions », a expliqué le critique en défense de l'opposition jeudi matin à la base de Valcartier. Devant les rumeurs d'élections fédérales ce printemps, Denis Coderre a tenu à préciser en personne la position de son parti qui souhaite revoir le mandat canadien en Afghanistan.
Les libéraux s'engagent en effet à maintenir le nombre de troupes à Kandahar d'ici 2009. Après tout, la décision d'envoyer les soldats canadiens dans le sud de l'Afghanistan a été prise lors du précédent gouvernement libéral.
En cas de victoire électorale de Dion, le mandat des militaires pourrait toutefois changer pour remplir « d’autres fonctions essentielles ». Délaissant les combats, les soldats canadiens se concentreraient davantage sur la formation de l'armée afghane et sur la mise sur pied de nouvelles équipes provinciales de reconstruction.
Sortir de Kandahar en 2009 ne signifie pas pour autant sortir d'Afghanistan, a prévenu Denis Coderre. « Notre position, c'est pour la mission à Kandahar. On est là aussi en matière de développement et on ne retire pas nos billes. »
Au delà de la date butoir qu'il s'est fixée, le PLC envisage de réduire la présence canadienne en Afghanistan afin de participer à de nouvelles missions de maintien de la paix, jugées plus traditionnelles pour le Canada. « Il y en a d'autres missions. Il va falloir parler du Soudan, au niveau du Darfour. Il y a des missions internationales auxquelles on doit participer », estime le critique en défense.
