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Coupe du monde 2010

Alea

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Alexandra Lesieur
Agence France-Presse
Publié le 05 juin 2010 à 20h34 | Mis à jour le 06 juin 2010 à 00h01


Quand Coupe du monde rime avec fraude bancaire

En juin, l'Afrique du Sud rime avec foot, fête et... escroqueries à la carte bancaire. Sur l'internet ou dans les magasins, ces fraudes devraient être en nette augmentation durant le Mondial-2010, qui attend 300 000 visiteurs étrangers.

La Coupe du monde, comme toute «période d'activité économique intense, offre aux criminels davantage d'opportunités de commettre des fraudes», relève le Centre sud-africain d'information sur les risques bancaires (SABRIC).

En temps normal déjà, «l'Afrique du Sud est un pays à haut risque en raison des copies frauduleuses des données de cartes de crédit», souligne Jackie Barwell, chef de produits crimes financiers d'Actimize, société internationale notamment spécialisée dans la prévention contre la fraude.

En vacances en Afrique du Sud il y a deux mois, un touriste français nommé Jean-Pierre raconte ainsi qu'il a vu son compte débité de plus de 300 euros après avoir tenté de retirer de l'argent dans une station-service.

«Ma banque m'a appelé peu après sur mon portable pour me demander où je me trouvais car mon compte avait été débité à quatre reprises le même jour. J'ai immédiatement fait opposition mais sans la présence d'esprit de mon conseiller, le festival aurait continué jusqu'à la fin de mon séjour», s'alarme-t-il.

Copier la piste magnétique et le code secret ou usurper les données de la carte lors d'un paiement dans un restaurant ou chez un loueur de voiture, et le tour est joué.

L'utilisation de la bande magnétique, accompagnée d'une simple signature, est encore largement répandue au sein de la première économie du continent, même si les banques ont commencé à les remplacer par des cartes à puce dotées d'un code secret.

Grâce à ces cartes, la banque sud-africaine FNB a vu le montant des fraudes diminuer nettement: 9 millions de rands (1,1 million de dollars) de fraudes de ce type pendant l'année fiscale achevée en mars 2010, contre 17,82 millions sur les 12 mois précédents.

Selon le SABRIC, le montant des fraudes à l'échelle nationale a diminué de 5% d'une année sur l'autre.

Durant le Mondial, établissements bancaires et clients devront toutefois redoubler de vigilance, met en garde le Sabric. Les banques devront appliquer un contrôle accru sur les opérations bancaires de leurs clients, qui ont pour responsabilité d'informer leur établissement de tout déplacement en Afrique du Sud.

Les règles de sécurité de base s'imposent en outre, comme partout ailleurs: contacter sa banque en cas de perte ou de vol de sa carte et déposer plainte auprès de la police, vérifier régulièrement les transactions sur son compte, cacher la saisie de son code secret et avoir toujours à portée de vue sa carte lors d'un paiement.

La Fédération internationale de football (FIFA) met également en garde contre les courriels et SMS alléchants pour l'achat de billets de match ou bien le gros lot d'une soi-disant loterie «Coupe du monde», en échange de coordonnées bancaires.

La vigilance accrue sera à maintenir bien après la fin du Mondial, le 11 juillet, prévient Actimize.

L'Afrique du Sud pourrait subir les contrecoups des tentatives de fraudes jusqu'à un an après le Mondial-2010, souligne la société de prévention, qui se base sur l'expérience tirée de précédents évènements sportifs de grande ampleur.


http://www.cyberpresse.ca/sports/soccer/mondial-nouvelles/201006/05/01-4287249-quand-coupe-du-monde-rime-avec-fraude-bancaire.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B13b_afrique_289_section_POS1
 
Tales Azzoni
Associated Press
Johannesburg
Publié le 30 mai 2010 à 18h28 | Mis à jour le 30 mai 2010 à 18h31


Coupe du monde: le ballon fait plusieurs mécontents

Plusieurs joueurs ont effectué une sortie contre le ballon utilisé à la Coupe du monde de soccer et bon nombre d'entre eux le comparent à ceux qu'on achète au supermarché.

Et cette fois, ce ne sont pas seulement les gardiens qui se plaignent. Attaquants, défenseurs et joueurs de milieu de terrain s'en sont aussi pris au ballon Adidas à quelques jours du début du tournoi qui durera un mois et qui est présenté en Afrique du Sud.

Ce ballon a été nommé «Jabulani», qui veut dire «célébrer» en isiZulu, mais à date, peu de joueurs célèbrent. Il est difficile de trouver un joueur qui est content du ballon, et ceux qui ne l'aiment pas ne se gênent pas pour décrire la sensation qu'ils ont lorsqu'ils manipulent le ballon.

«C'est vraiment bizarre, a dit l'attaquant brésilien Luis Fabiano. Tout d'un coup, il change de trajectoire. C'est comme s'il n'aimait pas être botté. C'est incroyable, c'est comme si quelqu'un le guidait. Tu viens pour le botter et il s'enlève de là. Je crois que c'est surnaturel, c'est très mauvais. J'espère m'y adapter le plus rapidement possible, mais ça sera difficile.»

Le gardien brésilien Julio Cesar a qualifié samedi le ballon comme étant «terrible» et il a été le premier à le comparer à ceux en plastiques achetés au supermarché. L'attaquant italien Giampaolo Pazzini a dit la même chose, parlant de «désastre».

«Il bouge tellement que ça le rend difficile à contrôler. Tu sautes pour faire une tête et soudainement, le ballon bouge et tu le rates, a dit Pazzini. C'est particulièrement mauvais pour les gardiens parce que ça veut dire qu'ils pourraient accorder un but parce qu'ils ne peuvent pas juger la trajectoire.»

Traditionnellement, Adidas lance de nouveaux ballons pour chaque Coupe du monde et cela crée habituellement une controverse en raison des changements apportés pour aller avec les nouvelles technologies. Souvent, le ballon devient plus rapide et les gardiens sont ceux que ce changement affecte le plus. Mais cette fois, l'animation du ballon cause aussi des problèmes aux joueurs.

«Il n'y a pas moyen de le cacher. Ce n'est pas bon pour les gardiens et c'est la même chose pour nous. C'est très mauvais. Les joueurs tentent la passe transversale et le ballon va dans la direction complètement opposée à celle qu'ils souhaitaient», a expliqué le milieu de terrain brésilien Julio Baptista.

Le gardien espagnol Iker Casillas a aussi exprimé son mécontement face au design du ballon.

«C'est triste que dans une compétition aussi importante comme la Coupe du monde, un élément aussi important que le ballon soit dans une condition si excécrable.»

Adidas a indiqué que la technologie du Jabulani était «radicalement nouvelle», et lors du lancement du ballon en décembre, la compagnie a annoncé qu'il voyagerait plus loin parce que des petits points sur la surface l'aideraient à améliorer sa fiabilité dans les airs. On avait alors promis que le ballon serait «exceptionnellement stable dans les airs et qu'il aurait une adhérence parfaite dans n'importe quelle condition.»

La FIFA et Adidas n'ont pas retourné les appels dimanche afin de commenter la situation.


http://www.cyberpresse.ca/sports/soccer/201005/30/01-4285204-coupe-du-monde-le-ballon-fait-plusieurs-mecontents.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_lire_aussi_4287249_article_POS5
 
Vas-tu suivre les matches?

Je me rappelle qu'il y a de l'ambiance dans nombreux quartiers montréalais lors de la coupe ! J'y étais lorsque la France a gagnée, ma douce revanche de "maudit francais" expatrié  ;)
 
Antoine said:
Vas-tu suivre les matches?

Je me rappelle qu'il y a de l'ambiance dans nombreux quartiers montréalais lors de la coupe ! J'y étais lorsque la France a gagnée, ma douce revanche de "maudit francais" expatrié  ;)

Oh que oui je vais suivre les matchs! Même si je voulais pas... j'ai un colocataire qui est un mordu de foot ;)
Je me souviens de 1998: Saint-Denis fermée aux voitures suite à la victoire de l'équipe française. Il y avait une ambiance du tonnerre. C'était, effectivement une douce revanche pour les "môdits français"  :D Par contre, cette année, d'après ce que je comprends, il ne faut pas s'attendre à grand chose de ladite équipe.

Alea
 
2010-06-06 08:20:08

Mondial 2010: L'Afrique du Sud est prête

(Source: Radio-Canada) À cinq jours du coup d'envoi de la première Coupe du monde africaine, le président sud-africain, Jacob Zuma, déclare que son pays est « plus que prêt » à accueillir le Mondial 2010 de football.

À cinq jours du coup d'envoi de la première Coupe du monde africaine, le président sud-africain, Jacob Zuma, déclare que son pays est « plus que prêt » à accueillir le Mondial 2010 de football.

« Les longues heures d'un dur travail ont fini par payer [...]. L'Afrique du Sud est plus que prête. Pour nous, la Coupe du monde a déjà commencé », a-t-il dit lors d'un point-presse à Pretoria.

M. Zuma compare l'enthousiasme de la population à celle qui a traversé le pays lors de la libération de Nelson Mandela en 1990. Il y a des drapeaux sud-africains partout. « Cette explosion de fierté nationale est un bénéfice sans prix » dit-il pour ce pays, où les relations raciales ne sont toujours pas simples, 16 après la chute du régime d'apartheid.

Le président espère que le Nobel de la Paix, qui aura 92 ans le 18 juillet, pourra assister à la cérémonie d'ouverture vendredi au stade de Soccer City, à Soweto. « S'il est là, ce sera un bonus pour la compétition », a-t-il dit.

De son côté, le patron de la FIFA, Sepp Blatter, a loué les efforts de l'Afrique du Sud, qui a dépensé plus de quatre milliards de dollars pour organiser l'événement. Cinq stades ont été construits, cinq autres ont été rénovés et les infrastructures de transport et de communication ont été modernisées.

L'Afrique du Sud a recruté 44 000 policiers supplémentaires pour le Mondial. Les aéroports du pays, réputés pour les vols de bagages, ont mis en place de nouvelles mesures de sécurité. Plus de 21,5 millions de dollars ont été investis dans les infrastructures et de nouveaux employés ont été engagés. Des scanneurs électroniques ont été installés pour suivre les bagages jusqu'à leur chargement en soute. Des équipes spéciales de sécurité sont aussi en place dans les aérogares pour empêcher les vols de sacs.


Radio-Canada.ca avec Agence France Presse

http://nouvelles.sympatico.ca/Grands_titres/ContentPosting_SRC_grands_titres?feedname=CBC_TOPSTORIES_V3_FR&showbyline=True&date=true&newsitemid=475940

 
Le Lundi 7 juin 2010 | Mise en ligne à 10h22

Mondial: un groupe A ouvert

Vrai que le groupe A n’est pas le plus costaud mais il se démarque par son imprévisibilité. Aucun favori clair ne se dégage entre le Mexique, l’Uruguay, la France et l’Afrique du Sud.

Évoluer à domicile est un avantage non négligeable. L’histoire l’a montré avec des victoires de l’Angleterre (1966), de la France (1998) ou encore les bons parcours du Japon et de la Corée du Sud (2002). L’énorme appui populaire suffira-t-il aux Sud-Africains pour gommer leurs grosses lacunes? Après tout, seule la Corée du Nord est moins bien classée au Classement FIFA.

Le pessimisme régnait il y a encore quelques mois après une succession de mauvais résultats sous Tele Santana, que l’on disait trop défensif.

Avec le retour de Carlos Parreira à la barre de l’équipe, l’AFS a retrouvé une âme et a enchainé les résultats positifs lors des 12 derniers matchs amicaux. On sait par contre que les adversaires affrontés ne sont pas du même calibre (sauf le Danemark) que ceux croisés à partir du 11 juin.

Depuis le début de l’année, les Sud-Africains ont parfait leurs conditions physiques et automatismes sur trois continents, soit l’Afrique, l’Europe et l’Amérique du Sud. Aucune autre équipe n’a passé autant de temps à vivre ensemble et à peaufiner son jeu.

Parreira a opté pour un 4-2-3-1 avec un style à la brésilienne avec des passes courtes et un jeu assez rapide. On pensait que l’Afrique du Sud allait être la première équipe hôte à être éliminée dès le premier tour. Ce n’est plus le cas.

Joueurs à surveiller: Katlego Mphela, Steven Pienaar, Aaron Mokoena

Mexique

Comment décrire cette équipe mexicaine? The Guardian a la meilleure image en comparant le Mexique a une nuée de moustiques. Elle est rapide, quadrille bien le terrain et harcèle constamment l’adversaire.

Après avoir alterné entre le 4-4-2 et le 4-3-3 en qualifications, Javier Aguirre a définitivement penché pour la deuxième option. Rafael Marquez occupe ici le rôle de sentinelle devant la défense et prête main forte aux deux autres défenseurs centraux lorsque les latéraux – très offensifs – se portent en attaque. On le constate, cette équipe est joueuse et constamment en mouvement.

Le Mexique est sorti de la phase de groupes lors des quatre derniers tournois. Depuis le retour d’Aguirre, elle n’a été battue qu’à trois reprises en 25 matchs.

Joueurs à surveiller: Rafael Marquez, Gerardo Torrado et le trio Giovani dos Santos, Javier Hernandez-Carlos Vela

Uruguay

Qualifié de justesse après son duel face au Costa-Rica, l’Uruguay n’en demeure pas moins un adversaire très dangereux. Sa force réside évidemment dans la complémentarité de son prolifique duo d’attaquants, Luis Suarez et Diego Forlan.

Au-delà de ses deux têtes d’affiche, l’Uruguay présente une équipe solide, capable d’évoluer dans un 4-4-2 ou un 3-4-1-2. Ce deuxième schéma devrait être de mise pour le premier match, face à la France.

Devant les trois arrières centraux, Oscar Tabarez mise sur deux milieux récupérateurs en Walter Gargano et Diego Perez. Sur les couloirs, les infatigables Alvaro et Maxi Pereira, capables de rapidement se projeter vers l’avant. Enfin en soutien des attaquants, on retrouve Ignacio Gonzalez a effectué son grand retour en sélection au mois de mai.

Joueurs à surveiller: Diego Lugano, Luis Suarez, Diego Forlan

France

Le premier match amical français avait été porteur d’espoir avec un nouveau schéma tactique (4-3-3) qui faisait oublier des mois et des mois de souffrance et l’immuable 4-2-3-1. Depuis cette victoire face au Costa-Rica, les signes ont été moins encourageants. Même inquiétants face à la Chine (défaite 1 à 0) ou les automatismes ont de nouveau été aux abonnés absents.

Yoann Gourcuff: «Il aurait fallu soit un exploit individuel, soit aller plus vite dans nos changements de jeu, mettre plus d’intensité et de rythme dans nos enchaînements pour désorganiser le bloc adverse. On a été un peu trop lent dans les transmissions. Il aurait fallu aller vite à droite et ressortir vite à gauche.»

À cinq jours du début du Mondial, le chantier collectif est donc loin de ressembler à quelconque structure. Surtout qu’il s’accompagne de points d’interrogations au niveau individuel, comme la fébrilité de la charnière centrale ou le manque de contribution de Nicolas Anelka en pointe et de Sydney Govou en ailier droit.

Joueurs à surveiller: Franck Ribéry, Yoann Gourcuff, Florent Malouda


http://blogues.cyberpresse.ca/soccer/2010/06/07/mondial-un-groupe-a-ouvert/?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B13b_soccer_420_section_POS3
 
Charlotte Plantive
Agence France-Presse
Johannesburg
Publié le 09 juin 2010 à 11h38 | Mis à jour à 14h12


L'Afrique du Sud s'enfièvre à deux jours du Mondial

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La fièvre du ballon rond s'est emparée mercredi de l'Afrique du Sud, mais un vol à main armée contre des journalistes étrangers est venu rappeler à deux jours du coup d'envoi que les inquiétudes sur la sécurité n'étaient pas sans fondement.

Un joyeux vacarme a retenti dans l'ensemble du pays à midi, quand des dizaines de milliers de personnes ont envahi les rues à l'appel de médias privés pour faire résonner vuvuzelas et klaxons.

À Johannesburg, des milliers de fans ont salué la sélection nationale, les Bafana Bafana, qui ont défilé dans le quartier d'affaires de Sandton à bord d'un autobus à impériale.

«On fait la fête pour 2010. On est tellement fier d'être Sud-Africain», a expliqué à l'AFP Nmatau Sema, qui a quitté son travail pour faire barrir sa longue trompette de plastique dans les quartiers nord de la ville.

Seize ans après la chute de l'apartheid, «nous sommes tous réunis, Noirs et Blancs, sous le même drapeau. Et ça va durer pendant toute la compétition», a-t-elle ajouté.

La fête a toutefois été ternie par l'annonce d'un vol à main armée contre deux journalistes portugais et un espagnol, cambriolés en pleine nuit dans leur résidence de luxe au nord-ouest de Johannesburg.

«J'ai été le seul à me réveiller pendant que les voleurs se trouvaient dans ma chambre. Ils étaient deux. L'un a pris un pistolet et l'a pointé sur ma tête en me disant de me taire. L'autre a commencé à fouiller les affaires», a confié l'AFP le Portugais Antonio Simoes.

«Ils sont partis avec l'argent qu'ils ont trouvé, les passeports, le matériel photo et des vêtements. Dans les autres chambres, où mes collègues ne se sont pas réveillés, ils ont pris ce qu'ils ont pu trouver», a-t-il expliqué.

Cet incident risque de raviver les craintes pour la sécurité des 300 000 étrangers attendus pendant le Mondial.

Les organisateurs ne cessent de répéter qu'ils ont dépensé 1,3 milliard de rands (130 millions d'euros) et recruté 44 000 policiers supplémentaires pour l'occasion. Mais avec une moyenne de 50 homicides par jour, l'Afrique du Sud reste l'un des pays les plus dangereux au monde.

Autre source d'inquiétude exprimée mercredi: les problèmes de circulation autour du stade de Soccer City à Johannesburg, où les Bafana Bafana ouvriront le bal contre le Mexique vendredi à 16h (10h heure de Montréal), en présence de l'ancien président Nelson Mandela.

«Ce que nous redoutons le plus, ce sont les embouteillages avant et après le match d'ouverture», a déclaré le porte-parole du comité local d'organisation (Loc) Rich Mkhondo.

«Si les gens prennent les transports en commun comme nous le leur recommandons, tout ira bien, mais si les 90 000 spectateurs veulent venir en voiture, il faut s'attendre à des bouchons», a-t-il ajouté.

Les Sud-Africains ont l'habitude de se rendre au dernier moment dans les stades, ce qui avait occasionné des bouchons monstres et des retards lors d'un match amical fin mai entre l'Afrique du Sud et la Colombie à Soccer City.

La ruée de dernière minute pourrait également entraîner des bousculades, comme dimanche lorsque 16 personnes ont été blessées en marge d'un match de préparation entre le Nigeria et la Corée du Nord.

Pour cette raison, le gouvernement a encouragé mercredi sa population à se conduire «avec courtoisie et civilité». «Tous les fans de foot ont pour responsabilité de faire en sorte que la Coupe du monde soit sûre et sans danger pour les autres», a ajouté son porte-parole Temba Maseko.


http://www.cyberpresse.ca/sports/soccer/201006/09/01-4288335-lafrique-du-sud-senfievre-a-deux-jours-du-mondial.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B13b_soccer_420_section_POS3
 
Associated Press
Magaliesbourg
Publié le 09 juin 2010 à 15h12 | Mis à jour à 15h16


Cristiano Ronaldo devra secouer sa torpeur à l'attaque

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La Coupe du monde est la vitrine planétaire où on sacre les «dieux du football», et si Cristiano Ronaldo veut atteindre le statut des Pélé et Diego Maradona, il devra faire quelque chose qu'il n'a pas faite depuis 16 mois: marquer un but pour le Portugal.

Le tournoi d'Afrique du Sud a besoin que des étoiles brillantes comme Ronaldo et l'Argentin Lionel Messi se mettent en évidence sur la plus grande des tribunes, qu'ils éblouissent les millards de téléspectateurs qui seront rivés à leur écran à travers le monde.

Pour ce faire, le joueur par excellence de la FIFA en 2008 devra secouer sa torpeur à l'attaque, lui dont le dernier but remonte en février 2009 à l'occasion d'un match amical contre la Finlande.

En compétition, il n'a pas trouvé le fond du filet pour le Portugal depuis le Championnat européen de 2008.

«Ce n'est pas un problème, minimise le joueur du Real Madrid. Je me ménage pour la Coupe du monde», ajoute-t-il sur le ton de la boutade.

Le moment de passer à l'action est arrivé pour Ronaldo, au moment où le Portugal complète sa préparation en vue de son premier match contre la Côte d'Ivoire, mardi.

Ronaldo a la capacité de modifier le déroulement d'un match à lui seul. C'est la raison pour laquelle le Real Madrid a versé un montant de 118 millions $ US à Manchester United afin de faire son acquisition.

Les poussées électrisantes de l'attaquant portugais, son jeu de pied étourdissant et ses époustouflantes frappes du pied droit - que les partisans de Manchester United qualifiaient de «Fusées de Ronny» - ont souvent gardé les partisans des deux équipes sur le bout de leur siège.

Les blessures ont toutefois affecté le volet international de la carrière de Ronaldo.

Il n'a pris part qu'à sept des 12 matchs de qualification à la Coupe du monde du Portugal et, dans quelques matchs qu'il a joués, il récupérait même de blessures.

En 73 rencontres internationales depuis ses débuts en 2003, il a réussi 22 buts.

Mais à ses deux dernières saisons, à United et à Madrid, il en a totalisé plus de 70!

Les partisans portugais ronchonnent que son incapacité à calquer ses exploits de club sur la scène internationale est l'explication aux performances en dents de scie du Portugal, comme on l'a constaté dans un match nul de 0-0 contre le Cap-Vert, le mois dernier.

En l'absence de l'ailier Nani, l'ancien coéquipier de Ronaldo à Manchester United, qui va rater le tournoi en raison d'une blessure à la clavicule, le Portugal aura besoin que jamais de la contribution de Ronaldo.

L'entraîneur Carlos Queiroz tente de diminuer les tensions quant à la disette de but de Ronaldo. Quand on a abordé le sujet, la semaine dernière, il a répondu, en anglais: «Laissez les jeunes tranquilles».

«Plus vous les laissez en paix, plus ils vont marquer des buts», a-t-il résumé.


http://www.cyberpresse.ca/sports/soccer/201006/09/01-4288407-cristiano-ronaldo-devra-secouer-sa-torpeur-a-lattaque.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B13b_soccer_420_section_POS4
 
Sibongile Khumalo
Agence France-Presse
Johannesburg
Publié le 11 juin 2010 à 07h04 | Mis à jour à 13h03


Le coup d'envoi du Mondial est donné sans Mandela

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L'Afrique du Sud a donné vendredi le coup d'envoi du Mondial de soccer avec un spectacle aux couleurs du continent mais sans son premier président noir, Nelson Mandela, privé de la fête par un décès dans sa famille.

Baobabs, peaux de bête, pagnes colorés, danseurs endiablés et des artistes venus des six pays africains sélectionnés pour la compétition ont donné le ton de cette première Coupe du monde sur le continent noir à partir de 14h (8h heure de Montréal) au stade de Soccer City de Johannesburg.

Deux heures plus tard, les joueurs de l'Afrique du Sud, les Bafana Bafana («garçons» en zoulou), et ceux du Mexique sont entrés dans le vif du sujet en donnant le coup d'envoi de la compétition.

Ne manquait à l'affiche que le héros de la liberté, Nelson Mandela, qui a renoncé à être de la partie après le décès d'une de ses arrière-petites-filles, Zenani Mandela, 13 ans, tuée dans la nuit dans un accident de voiture.

L'adolescente est morte alors qu'elle rentrait d'un méga-concert à Soweto, qui avait lancé les festivités officielles du Mondial jeudi soir. Le conducteur de la voiture dans laquelle elle se trouvait a été arrêté et inculpé pour conduite en état d'ivresse.

En raison de cette tragédie personnelle, le Nobel de la Paix a renoncé à venir dans le stade de Soccer City, qui se dresse dans le no man's land entre Johannesburg et l'immense township de Soweto. Malgré tout, son esprit a flotté dans les rangs des dizaines de milliers de supporteurs présents dans les tribunes.

Dans un clip vidéo projeté au milieu d'une chanson qu'il adore, Hope (Espoir), l'icône planétaire a appellé les fans à ne jamais baisser les bras et à «surmonter l'adversité».

Le président de la FIFA, Joseph Blatter, lui a transmis ses condoléances: «Toute la famille du football partage votre deuil», a-t-il dit.

Nelson Mandela, bientôt 92 ans, est l'un des artisans de l'attribution de la Coupe du monde à son pays, qui compte en profiter pour démontrer les progrès enregistrés depuis la chute de l'apartheid en 1994. Et plus largement pour changer l'image du continent.

«La Coupe du monde doit montrer au reste de la planète la beauté des paysages et de l'humanité, les progrès et l'esprit dynamique de notre continent», a déclaré le chef de l'État sud-africain Jacob Zuma en accueillant une vingtaine de ses pairs pour l'événement.

Dirigeants et dignitaires de la FIFA se trouvaient dans les gradins quand des avions militaires ont survolé le stade pour marquer le lancement de la grand-messe sportive.

En revanche, près de la moitié des 85 000 détenteurs de billets ont manqué tout ou partie de la cérémonie d'ouverture, en raison de problèmes de transport et des contrôles de sécurité scrupuleux.

Les rues de la capitale économique étaient bloqués sur des kilomètres à la mi-journée et le système de transport publics mis en place pour acheminer les fans jusqu'au stade a saturé.

«Je suis extrêmement déçu», se plaignait Methobane Lebelo, 30 ans, dont le vuvuzela n'a animé que les quais de la gare pricipale de Johannesburg.

Mais le jeune homme, drapé dans un drapeau aux couleurs de la nation arc-en-ciel, a reconnu sa part de responsabilité: «Je suis parti trop tard de chez moi». Un travers très courant en Afrique du Sud, où les stades du championnat national ne se remplissent souvent qu'en cours de match.

Pour empêcher que criminels, terroristes ou hooligans ne se glissent en douce dans l'enceinte de Soccer City, la police avait renforcé les contrôles.

«Nous sommes en état d'alerte maximale», a expliqué son chef Bheki Cele, lors d'un dernier briefing aux 34 000 agents mobilisés.

Dans la soirée, l'attention se déplacera autour du stade de Green Point au Cap pour le match France-Uruguay, qui débute à 20h30 (14h30 heure de Montréal).


http://www.cyberpresse.ca/sports/soccer/201006/11/01-4288895-le-coup-denvoi-du-mondial-est-donne-sans-mandela.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_vous_suggere_4289217_article_POS2
 
Philippe Grélard
Agence France-Presse
Le Cap
Publié le 11 juin 2010 à 16h29 | Mis à jour le 11 juin 2010 à 17h55


La France tenue en échec par l'Uruguay

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L'équipe de France, qui a changé de système, a concédé un nul décevant (0-0) contre une faible formation d'Uruguay réduite à dix en toute fin de match, vendredi au Cap, et les Bleus, en panne offensivement, avancent toujours sans certitudes après leur entrée dans le Mondial dans le groupe A.

Ce nul n'est pas décisif, l'autre match du groupe, Afrique du Sud-Mexique, s'étant également soldé sur un score de parité, 1-1.

Au Mondial 2006, les Bleus avaient fait nul (0-0) contre la Suisse pour débuter, mais avaient fini vice-champions du monde. À l'Euro 2008, le nul inaugural (0-0) contre la Roumanie avait débouché sur une élimination au premier tour. Où se situent les Français? Il est impossible d'y répondre.

En tout cas, il y a un signe inquiètant: Raymond Domenech a surpris en changeant de système -exit le 4-3-3 des trois matchs de préparation et retour au 4-2-3-1- mais le résultat n'a pas été probant. Le système change, l'efficacité -ou plutôt le manque d'efficacité- non.

L'équipe de France reste un conglomérat de joueurs mais pas une équipe dont les composantes se trouvent bien sur le terrain. Le jeu manque de liant et la finition est rouillée. «C'est un petit manque de réussite qu'il va falloir essayer de rectifier pour la suite. On s'est déjà créé des occasions, c'est déjà intéressant mais c'est vrai qu'on aurait préféré les mettre au fond. On avait joué ce match pour le gagner, maintenant il reste deux matchs et on va essayer de bien les aborder, de bien jouer au foot, de prendre du plaisir et de les remporter pour pouvoir se qualifier», analyse le milieu français Yoann Gourcuff.

Diaby aux dépens de Malouda

Le grand gagnant du retour à l'ancien schéma est Diaby, qui a fêté vendredi sa sixième sélection et sa deuxième titularisation en Bleu dans un Green Point Stadium rempli par les fans sud-africains et leurs fameux vuvuzelas.

Le grand perdant est Malouda. Pourquoi, lui, qui sort d'une saison pleine à Chelsea? Selon le journal L'Équipe, il y aurait eu un «clash» entre «Flo» et Raymond Domenech jeudi matin lors du dernier entraînement à huis clos à Knysna, camp de base des Bleus. Le sélectionneur aurait reproché au Guyanais d'être «trop agressif» lors de cette séance. Malouda est toutefois entré en fin de match, tout comme Henry et Gignac.

Diaby, dont les entrées en fin de match en préparation avaient été remarquées pour sa capacité à éliminer ses adversaires et trouver les intervalles, a été très en vue. Il y avait parfois chez lui quelque chose du grand Vieira du Mondial 2006.

Mais le travail de Diaby fut en partie gâché par un Anelka qui pose toujours problème. L'avant-centre revient toujours chercher ses ballons trop bas et continue à désarçonner ses partenaires par son positionnement.

Domenech calme Toulalan

Il est également visible que la relation technique entre Anelka et Gourcuff est inexistante. Y-a-t-il un problème humain?

Govou, à droite, interpelle toujours. Il a d'ailleurs raté une occasion en or dès la 7e minute sur un caviar de Ribéry.

Pour le reste de l'équipe, la faible opposition proposée par l'Uruguay n'a pas permis de se faire une idée plus précise. Lloris a manqué une sortie (13e) et Gallas s'est fait peur contre Forlan (16e). Sans conséquences.

Toulalan, lui, a voulu en venir aux mains avec un Uruguayen et Raymond Domenech est rentré sur le terrain dans la confusion pour calmer son joueur! Le «Celeste» Lodeiro a été exclu en fin de match pour un mauvais geste sur Sagna (81e).

Il reste deux matchs aux Français, le 17 juin contre le Mexique à Polokwane et le 22 juin contre l'Afrique du Sud à Bloemfontein pour tenter de trouver des repères et savoir où ils en sont.


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Agence France-Presse
Johannesburg
Publié le 11 juin 2010 à 22h10 | Mis à jour le 11 juin 2010 à 22h18


Mondial: l'heure de l'Angleterre et de l'Argentine


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Au lendemain de la cérémonie d'ouverture, deux anciens champions du monde, l'Angleterre (1966) et l'Argentine (1978, 1986), entrent en scène au Mondial-2010, samedi, respectivement face aux États-Unis et au Nigeria.

Le troisième match oppose deux équipes plus modestes, la Grèce et la Corée du Sud, à Port Elizabeth (11h30 GMT).

Grands absents de l'Euro-2008, les Anglais abordent le Mondial avec beaucoup d'ambition dans le groupe C. «Nous avons une équipe qui peut aller en finale», a lancé le sélectionneur, l'Italien Fabio Capello vingt-quatre heures avant le match face aux États-Unis, dont le coup d'envoi sera donné à 18h30 GMT à Rustenburg.

En attendant, les Anglais devront remporter leur premier match aux dépens des Américains et, en l'absence de Rio Ferdinand, prouver qu'ils ont trouvé une solidité défensive.

L'Argentine de Diego Maradona, poussive lors des qualifications, aborde son premier match face au Nigeria sans repère, dans le match des favoris du groupe B à Johannesburg (14h00 GMT).

La performance de Lionel Messi, brillant avec le FC Barcelone mais souvent effacé en sélection, sera suivie avec attention.

Le match entre les deux équipes a priori les plus faibles, Grèce et Corée du Sud, s'annonce également indécis.

Le battu de cette rencontre abandonnera (déjà) une grande partie de ses chances de qualification, derrière l'Argentine et le Nigeria.


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Daphné Benoit
Agence France-Presse
Kandahar
Publié le 12 juin 2010 à 22h00 | Mis à jour le 12 juin 2010 à 22h00


Match nul à la belle étoile pour soldats anglais et américains


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Frères d'armes sur le front afghan, soldats américains et anglais ne jouaient plus dans le même camp samedi soir. Mais le match nul entre leurs équipes au Mondial de football, diffusé sur écran géant au milieu d'un camp de l'Otan à Kandahar, les a tous laissés sur leur faim.

Loin de l'ambiance électrique des pubs bondés où la bière coule à flot, les supporteurs, tenue camouflage, s'étaient rassemblés à 23 heures locales pour assister au match à la belle étoile, pop corn et bouteilles d'eau minérale en main, bravant un vent chargé de sable.

«Sur Facebook, je dis que j'aimerais boire une bonne mousse ce soir. Mais c'est pas si mal ici, au moins, ils diffusent le match», assure le sergent britannique Steven McNally, cerné avec ses trois compatriotes par une cinquantaine d'Américains.

Sur le camp Nathan Smith, dans la capitale du sud afghan, le foot ne promettait pourtant pas de mobiliser, faute d'intérêt des principaux pensionnaires: les Canadiens, grands fans de hockey, n'ont pas d'équipe en lice au Mondial. Quant aux Américains, ils ne parlent généralement pas du même «football» que le reste du monde.

«Je ne savais pas qu'il y avait une Coupe du monde de football américain», s'étonne sincèrement l'un d'entre eux, quelques heures avant la confrontation Etats-Unis-Angleterre en Afrique du Sud.

Juste avant le coup d'envoi, American Forces Network, la chaîne des militaires américains déployés à l'étranger, rappelle tous les soldats à leur devoir: «Que vous soyez Anglais ou Américains, votre pays a besoin de vous!».

Au premier but, marqué par les Anglais au bout de quatre minutes de jeu, les soldats britanniques exultent devant leurs camarades américains sans voix.

«Ça fait mal..», commente une recrue de l'US Army, dépitée.

D'autres hésitent encore à choisir leur camp.

«J'ai vécu en Angleterre pendant deux ans et je jouais au foot là-bas», explique le lieutenant américain Stuart Anderson, du 504e bataillon de police militaire, chargé de former la police afghane.

«D'un autre côté, je suis en Afghanistan, à me battre pour mon pays, donc j'ai l'impression que mon équipe me doit une victoire», dit-il, mitraillette en bandoulière.

Sur une grossière erreur du gardien de but anglais Robert Green, accueillie par des rires étonnés côté américain, les Etats-Unis égalisent (1-1).

Au coup de sifflet final, vers 1 heure du matin, les soldats de l'Otan regagnent sagement leurs dortoirs, un peu frustrés.

«C'était un coup de chance, moi je voulais une vraie victoire dont on puisse être fiers. Mais ça allait, c'était pas mal», lâche le soldat Kelvin Fox, de la 82e division aéroportée.

«Les États-Unis jouent vraiment bien. L'Angleterre n'était pas bonne ce soir», commente de son côté le sergent britannique McNally. «Mais on va se qualifier!"


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Mike Corder
Associated Press
Durban
Publié le 13 juin 2010 à 16h25 | Mis à jour à 16h52


L'Allemagne donne une leçon de foot à l'Australie


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L'Allemagne a trouvé le fond du filet deux fois par demie, Tim Cahill a été expulsé de la rencontre et l'Australie a encaissé une cinglante défaite de 4-0, dimanche, dans leur match d'ouverture du groupe D de la Coupe du monde de football.

Lukas Podolski et Miroslav Klose ont inscrit les filets de l'Allemagne au cours des 30 premières minutes de jeu, tandis que les tactiques défensives du sélectionneur australien Pim Verbeek connaissaient des ratés.

«Nous avons mérité notre propre respect, a dit Klose. C'était très important de remporter le premier match, mais rien n'est encore gagné. Nous formons une jeune équipe, et nous éprouvons du plaisir à jouer.»

Thomas Mueller et Cacau ont complété la marque contre une défensive australienne débordée en deuxième mi-temps, après que Cahill eut écopé d'un carton rouge à la 56e minute pour un tacle tardif à l'endroit de Bastian Schweinsteiger.

La victoire de l'Allemagne, dont 62 660 spectateurs ont été témoins dans les gradins du stade Moses Mabhida, s'est produite sans l'aide de leur capitaine et meneur de jeu Michael Ballack.

L'Allemagne n'a pas perdu son match d'ouverture de la Coupe du monde depuis un revers de 2-1 contre l'Algérie en 1982, et n'a jamais été inquiétée à l'occasion d'une soirée particulièrement humide à Durban.

Le tir de Podolski a atteint la lucarne à la huitième minute de jeu, après que Mesut Oezil eut repéré Mueller du côté droit du filet et que le jeune milieu de terrain du Bayern Munich lui eut refilé le ballon derrière. Le gardien australien Mark Schwarzer a touché au ballon, mais n'a pu l'empêcher de trouver le fond de sa cage.

Klose a ensuite doublé l'avance de l'Allemagne en redirigeant de la tête un tir en décroisé de Philipp Lahm derrière Schwarzer.

Ce but, son 11e en carrière, lui a permis de rejoindre Juergen Klinsmann au deuxième rang de l'histoire des buteurs de l'Allemagne en Coupe du monde. Le meneur est Gerd Mueller, avec 14 réussites.

Verbeek s'est alors assis sur le banc des joueurs de l'Australie et a hoché la tête, l'air complètement assommé. De l'autre côté, le sélectionneur allemand Joachim Loew, qui dirigeait son 50e match en carrière en Coupe du monde, soulevait son poing vers le ciel en signe de satisfaction.

«Ce fut un match difficile, a reconnu Verbeek. Nous avons essayé de leur rendre la tâche difficile en exploitant notre vitesse, mais n'avons pas touché au ballon pendant les 20 premières minutes du match.»

Verbeek, qui espérait soutirer un match nul aux Allemands, a employé Cahill à l'attaque et laissé un trou béant en milieu du terrain. Mais Cahill, qui était isolé à l'avant plutôt qu'en contrôle de la situation en milieu de terrain, n'avait aucune réponse au jeu rapide et structuré de l'Allemagne.

La seule chance dont disposait l'Australie de s'en tirer s'est évaporée lorsqu'il a été expulsé de la rencontre.

Klose a raté deux autres opportunités de marquer avant que Mueller ne convertisse la sienne pour faire 3-0 à la 68e minute. Mueller s'est amené dans la surface de réparation, a appliqué les freins et déjoué Chipperfield avant d'effectuer un tir bas précis qui a frappé l'intérieur du poteau gauche avant de traverser la ligne des buts.

Cacau a complété la marque à la 70e minute, deux minutes seulement après être entré en scène en substitution de Klose.


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Gabriel Rubio
Agence France-Presse
Potchefstroom
Publié le 13 juin 2010 à 13h13 | Mis à jour à 13h17


La camaraderie, moteur des Espagnols


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Des rires, des jeux et des blagues: l'ambiance bon enfant qui règne dans la sélection espagnole se reflète sur le terrain où l'union entre les joueurs est totale, à l'heure de débuter le Mondial-2010 mercredi à Durban contre la Suisse (Gr.H).

«J'ai découvert de nouveaux coéquipiers, qui m'aident à me sentir bien. Je m'amuse comme jamais. Depuis le premier jour, je me suis bien adapté», raconte Jesus Navas, ailier virevoltant du FC Séville, notamment réputé pour ses problèmes d'anxiété qui l'ont longtemps empêché de rejoindre la sélection.Ces paroles démontrent l'intense solidarité entre les joueurs de la Roja, dans laquelle les anciens prennent le soin d'accueillir au mieux les jeunes comme Navas, l'attaquant Pedro où le milieu Javi Martinez.

«C'est sympa, il y a une bonne ambiance, de la camaraderie. N'importe quel gamin qui arrive en sélection voit qu'elle transpire de joie. Etre ici est un motif de satisfaction et un privilège», affirme le gardien et capitaine Iker Casillas.

Dans un vestiaire constellé de stars, aucune ne brille plus que l'autre et cela se voit sur le terrain où chaque joueur se bat pour l'équipe.

«Qualité humaine»

«Los secretos de la Roja» («les secrets de la Roja»), un ouvrage récent du journaliste Miguel Angel Diaz insiste sur cette ambiance collégiale instaurée à chaque rassemblement de la Roja, aux entraînements et autres mises en place tactiques, où se succèdent, telles des «clasicos», des parties de cartes endiablées.

«J'ai été novice aux cartes, je me suis fait berner et j'ai donc pas mal perdu mais, ce qui est sûr, c'est que la sélection est avant tout un groupe humain magnifique», avait expliqué en avril l'attaquant Juan Manuel Mata.

«Si ce groupe s'est illustré sur le terrain (notamment en remportant l'Euro-2008, ndlr) c'est aussi par sa qualité humaine», a relevé récemment le sélectionneur Vicente del Bosque, dont le caractère affable contribue certainement au bien-être du groupe.

Un groupe dont Del Bosque a pris la tête à l'issue du titre européen en 2008, en remplacement de Luis Aragones, et avec lequel il a remporté 24 victoires en 25 rencontres, la seule défaite espagnole ayant été concédée aux dépens des Etats-Unis (0-2), en juin 2009, en demi-finale de la Coupe des Confédérations.

Un revers qui n'a nullement entamé le moral des troupes, qui ont entre leurs pieds une belle opportunité de décrocher (enfin) le premier titre mondial de l'Espagne.


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Tales Azzoni
Associated Press
Johannesburg
Publié le 15 juin 2010 à 16h18 | Mis à jour le 15 juin 2010 à 17h06


Le Brésil vient à bout d'une Corée du Nord coriace


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Maicon et Elano ont enfilé un but chacun lorsque le Brésil est parvenu à venir à bout de la solide défensive nord-coréenne pour l'emporter 2-1 à son premier match à la Coupe du monde de football.

Le Brésil a mérité une victoire à l'arraché dans le groupe G après avoir peiné à percer la défensive des Nord-Coréens, qui font leur première présence à la Coupe du monde en 44 ans et qui forment l'équipe la moins bien classée du tournoi.

«Le premier match est toujours plus difficile, a indiqué Dunga, le sélectionneur brésilien. Il y a de l'anxiété, les joueurs sont plus nerveux qu'à l'habitude, ils tentent d'en faire trop. Mais nous sommes satisfaits.»

Maicon a permis au Brésil de s'inscrire au tableau à Ellis Park après avoir reçu le ballon du milieu de terrain Elano à la 55e minute. Elano a doublé l'avance à la 73e minute à la suite d'une passe bien synchronisée de Robinho.

Yum Nam Ji a évite le jeu blanc à la Corée du Nord à la 89e minute.

Cette victoire donne momentanément au Brésil la première place de son groupe, devant le Portugal et la Côte d'Ivoire, qui ont fait match nul 0-0.

«C'est important d'amorcer le tournoi avec une victoire et c'est ce que nous avons fait, a déclaré Maicon. C'est un bon premier pas pour atteindre notre objectif d'êter de la finale le 11 juillet.»

La Brésil a pris le contrôle dès le départ, mais a eu du mal à percer la défensive nord-coréenne, qui a joué tout le match à cinq joueurs derrière. Robinho a probablement été le seul Brésilien en mesure de créer des occasions dangereuses.

Ses grandes habiletés lui ont permis de donner une première chance au Brésil dans la deuxième minute seulement, utilisant un passement de jambe pour déjouer un défenseur et servir une passe à Kaka dans la zone de réparation, mais ce dernier n'a pas été capable de décocher un tir, Yong Hak An lui volant le ballon.

Robinho s'est donné deux belles occasions, d'abord à la septième sur un tir de loin légèrement hors cadre et à la 20e, quand son tir de la surface à été bloqué par le gardien Myong Guk Ri.

«Ce ne fut pas mon meilleur match, mais nous avons obtenu la victoire, c'est ce qui compte», a dit Robinho.

Les Nord-Coréens, portés sur la défensive, n'ont joué qu'avec un fer de lance à l'avant, Tae Se Jong, qui évolue au Japon. Il n'a pas été en mesure de causer des maux de tête à la défensive brésilienne, Il s'est bien défait de trois marqueurs à la 12e minute, mais son tir faible n'a donné aucun mal à Julio Cesar.

«Je pense que nous nous sommes bravement battus. Nous avons très bien joué en défensive, a indiqué l'entraîneur-chef Jong Hun Kim. Je pense que nous avons acquis beaucoup d'expérience et nous avons pris confiance pour les deux derniers matchs.»


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Stuart Condie
Associated Press
Port Elizabeth
Publié le 15 juin 2010 à 11h53 | Mis à jour le 15 juin 2010 à 15h02


Le Portugal et la Côte d'Ivoire se neutralisent


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Deux des plus dangereux attaquants de la planète étaient sur le terrain, et pourtant personne n'a réussi à marquer.

Le Portugal et la Côte d'Ivoire se sont livré un match âprement disputé de 0-0 à leurs débuts à la Coupe du monde de soccer, mardi, alors que Cristiano Ronaldo et - un peu plus tard dans la rencontre - Didier Drogba ont été incapables de se démarquer.

Ronaldo a décoché un tir d'un peu moins de 30 mètres qui a ricoché sur le poteau gauche à la 11e minute de jeu, mais mis à part cette occasion, c'est la Côte d'Ivoire qui a été l'équipe la plus menaçante à l'attaque.

«Le match a été serré, il n'y avait pas beaucoup d'occasions, a noté le sélectionneur de la Côte d'Ivoire Sven-Goran Eriksson. Si une équipe allait l'emporter, c'était nous, selon moi. Nous avons créé plus d'occasions qu'eux. Je suis très content de notre performance. Nous avons été bien organisés pendant les 90 minutes.»

Drogba s'est amené dans le match à la 66e minute à la place de son coéquipier chez Chelsea Salomon Kalou. Plus tôt mardi, la FIFA lui avait donné la permission de jouer malgré un protecteur spécial au bras droit, qu'il s'est fracturé le 4 juin dans un match amical contre le Japon.

Drogba n'a toutefois pas été en mesure de percer une défensive qui a eu de la difficulté à résister à l'attaquant Gervinho. Ce dernier a tourmenté le défenseur droit Paulo Ferreira jusqu'à ce qu'il soit remplacé à la 82e minute par Abdul Keita.

Drogba semblait néanmoins à l'aise en se déplaçant sur le terrain, malgré un blessure qui menaçait de le tenir à l'écart du jeu pendant tout le tournoi.

«Je lui ai parlé après l'entraînement (lundi) et il a dit qu'il préférait être sur le banc, a dit Eriksson. Il m'a dit, 'patron, si vous avez besoin de moi, je suis là'. J'espérais ne pas en avoir besoin, mais nous voulions remporter le match, alors nous avons fait ce que nous avons fait.»

Le sélectionneur portugais Carlos Queiroz a expliqué l'incapacité des siens à créer des occasions par la solidité de la défensive adverse.

«Le résultat était juste compte tenu des occasions du Portugal en première demie et celles de la Côte d'Ivoire en contre-attaque», a-t-il souligné.

Queiroz a par ailleurs laissé entendre que la FIFA avait ignoré ses propres règles d'admissibilité - à savoir que les joueurs ne peuvent rien porter sur eux qui représentent un danger pour les autres sur le terrain - à cause de «l'importance culturelle» que représente la présence sur le terrain d'un joueur aussi populaire que Drogba en Afrique.

«Les délégués de la FIFA ont décidé que la décision de l'arbitre était finale, a dit Queiroz. C'était un peu bizarre en ce qui nous concerne parce qu'il y a des règles qui disent, par exemple, que les joueurs ne peuvent jouer avec un bracelet de ficelle ou un diachylon.

«J'aimerais savoir que toutes les règles sont les mêmes pour tout le monde.»


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La Presse Canadienne
Londres
Publié le 15 juin 2010 à 10h14 | Mis à jour le 15 juin 2010 à 14h42


Les télédiffuseurs s'adaptent au bruit des vuvuzelas


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La compagnie qui fournit le signal des matchs de la Coupe du monde a décidé de doubler la force de ses filtres d'audio dans le but de réduire le bruit incessant des vuvuzelas.

Host Broadcast Services a indiqué mardi qu'elle encourageait également les différents détenteurs de droits à remplacer les microphones de leurs commentateurs avec leurs casques de diffusion. Ils sont plus efficaces pour filtrer le bruit, selon HBS. Ces mesures réduiront une partie des bruits de la foule aux matchs, mais HBS a dit avoir augmenté le niveau des microphones près du terrain dans le but de compenser.

Les vuvuzelas sont l'un des grands sujets de discussion à cette Coupe du monde. Les diffuseurs de différents pays ont reçu des plaintes des téléspectateurs, et plusieurs d'entre eux y sont allés de leurs propres initiatives dans l'espoir de réduire le bruit - dont TF1 en France.

La Société Radio-Canada, diffuseur des matchs du Mondial au pays, a adopté les recommandations de HBS. Les descripteurs et analystes du réseau canadien francophone ont changé de casques d'écoute, a indiqué Nathalie Moreau, chef des relations de presse à la SRC, si bien que les téléspectateurs devraient constater une différence.

Seulement une cinquantaine d'amateurs s'étaient plaints à Radio-Canada, selon Moreau. La CBC, elle avait reçu plusieurs centaines de plaintes mais ne semblait pas avoir l'intention d'éliminer le bruit les vuvuzelas. Selon un porte-parole de ce réseau, les trompettes font partie de l'expérience de la Coupe du monde et doivent être représentées fidèlement.

De son côté, la BBC songeait à éliminer le bruit de la foule après avoir reçu 545 plaintes à propos des trompettes de plastique utilisées par les amateurs de foot d'Afrique du Sud.

«Nous avons déjà entrepris des démarches pour réduire le bruit et nous continuons de suivre le dossier, a déclaré la BBC dans un communiqué. Si les vuvuzelas continuent d'avoir un impact sur le plaisir des téléspectateurs, nous étudierons les autres options que nous pourrions prendre pour réduire le volume davantage.»

Le diffuseur se préparait à offrir aux amateurs la possibilité d'enlever la majorité du son ambiant tout en continuant d'écouter la description à l'aide d'un service numérique «à bouton rouge». Les téléspectateurs poussant le bouton sur leur manette auraient droit à une diffusion plus calme sur un canal différent.

La BBC prévoyait offrir l'alternative d'ici quelques jours.


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Jerome Pugmire
Associated Press
Polokwane
Publié le 17 juin 2010 à 16h25 | Mis à jour le 17 juin 2010 à 18h02


Le Mexique pousse la France au bord de l'élimination


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La France a pratiquement perdu toutes ses chances de poursuivre l'aventure en Coupe du monde après sa défaite de 2-0 face à une séduisante équipe du Mexique à l'occasion de son deuxième match du groupe A, jeudi.

Invaincus en six matchs (cinq succès et un nul) face au Mexicains, les Tricolores ont craqué en seconde période sur des buts de Javier Hernandez (64e), puis un penalty de Cuauhtémoc Blanco (79e).

Troisième de sa poule avec un seul point, la sélection tricolore conserve une infime chance de qualification pour les huitièmes de finale si elle remporte son dernier match face à l'Afrique du Sud, le pays hôte, mardi prochain. Mais elle n'a plus son destin en mains et un match nul dans l'autre match, entre le Mexique et l'Uruguay, sonnerait le glas de ses espoirs.

«Je suis plus que déçu. Il reste un match il faudra être costaud et joué au moins pour l'honneur en se disant que l'on a encore quelque chose à jouer. On doit réagir et au moins montrer quelque chose sur ce dernier match», a avancé, Raymond Domenech, le sélectionneur tricolore, au micro de TF1.

Les Mexicains ont largement mérité leur victoire qu'ils sont allés chercher par leurs incessantes et intéressantes attaques. À l'opposé, les Tricolores - déjà incapables de marquer face à l'Uruguay lors du premier match (0-0) - n'ont toujours pas trouvé l'efficacité offensive et ont paru sans âme.

Pour cette rencontre déjà capitale, Domenech a légèrement retouché son effectif. Titulaire lors des trois matchs de préparation mais écarté pour la sortie inaugurale face à l'Uruguay, Florent Malouda a retrouvé sa place aux dépens de Yoann Gourcuff. Le joueur de Chelsea était aligné à gauche de l'attaque, le poste où il s'est montré le plus efficace en club cette saison. Pour le coup, Franck Ribéry a glissé au centre dans une position de meneur de jeu axial peu habituelle pour lui.

C'a été le seul changement intervenu par rapport au match précédent et Domenech a notamment conservé sa confiance à deux joueurs contreversés: Nicolas Anelka à la pointe de l'attaque et Sidney Govou sur le flanc droit de cette même attaque.

Les Tricolores ont entamé les débats sur un bon rythme. Surtout ils pressaient haut pour empêcher le développement des attaques mexicaines. Mais ce pressing s'est avéré vain en de nombreuses circonstances et, en usant de balles longues, les Mexicains sont souvent parvenus à trouver leurs trois attaquants.

Les occasions se sont multipliées pour la formation de Javier Aguirre. Heureusement, Carlos Vela, Guillermo Franco puis Carlos Salcido n'ont pas cadré pas leurs tentatives (8e, 12e et 18e).

Tout en partageant la possession de balles avec des Tricolores appliqués, mais pratiquement jamais en bonne position pour frapper, le Mexique a continué de bien attaquer. Salcido, après être passé entre Bakary Sagna et William Gallas, a décoché la première frappe cadrée de la rencontre (26e). Il a ensuite fallu un peu de chance pour qu'Hugo Lloris, le portier tricolore, n'encaisse un but de Pablo Barrera qui venait de rentrer à la place de Vela, souffrant d'une lésion musculaire (32e).

Il a fallu attendre la 44e minute pour voir Anelka adresser la première frappe cadrée des Français. Juste avant la pause, Jérémy Toulalan a stoppé irrégulièrement une contre-attaque et a écopé de son deuxième avertissement du tournoi, synonyme de suspension au prochain match.

Dès la reprise, André-Pierre Gignac a remplacé Anelka, mais ce sont encore les Mexicains qui se sont avérés les plus menaçants. En bonne position, Barrera a expédié de nouveau son ballon dans les gradins (50e). Cette fois, pourtant, les Bleus ont vite répliqué. Deux frappes de Malouda puis de Ribéry ont été repoussées par le gardien Oscar Perez (54e et 55e).

Aguirre a renforcé son attaque en faisant entrer le grand espoir Javier Hernandez. Ce dernier s'est chargé de débloquer la situation. Parti à la limite du hors-jeu, le futur sociétaire de Manchester United a été servi dans le dos de la défense française. Il s'est présenté seul devant Lloris, qu'il a dribblé pour marquer dans la cage vide (64e).

Valbuena est entré à la place de Govou pour tenter de dynamiser l'attaque bleue. Les Mexicains n'ont pas relâché pour autant leur étreinte, si bien qu'ils ont enfoncé définitivement les Français. Pris de vitesse par Barrera, Éric Abidal a fauché l'attaquant mexicain dans la surface de réparation et le pénalty a été marqué par le vétéran Cuauhtémoc Blanco (37 ans).

Ce but a accablé les hommes de Domenech qui ont ensuite tenté, sans trop de conviction, de réduire la marque. Mardi, face au pays organisateur, ils devront gagner et surtout marquer beaucoup de buts pour avoir le droit de rêver.


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Benoît Petit
Agence France-Presse
Le Cap
Publié le 18 juin 2010 à 16h36 | Mis à jour à 16h50


L'Angleterre à nouveau tenue en échec contre l'Algérie


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L'Angleterre a peut-être payé la note d'un excès d'arrogance en étant mise en échec par l'Algérie (0-0) dans le groupe C du Mondial 2010, vendredi au Cap, sans convaincre sur le plan du jeu.

Les Anglais n'ont pu offrir qu'un deuxième point, après le nul contre les États-Unis (1-1), la suspension de Jamie Carragher au prochain match et une copie encore brouillonne à leur sélectionneur italien Fabio Capello, le jour de ses 64 ans.

Mais ils ont encore leur destin en mains: une victoire contre la Slovénie lors de l'ultime journée, leur assurerait à coup sûr une qualification en huitièmes de finale.

L'Algérie s'est elle taillé un petit morceau de gloire en tenant tête aux cadors de Premier League, même s'il a fallu qu'elle s'emploie à la fin, submergée par les vagues blanches lancées par un Steven Gerrard à la hauteur.

Le dédain non feint des Anglais a sûrement nourri l'orgueil blessé des Algériens.

Les Fennecs ont d'abord profité d'un jeu anglais mal huilé, d'un Lampard aux abonnés absents, d'un Rooney hors sujet et d'un Barry d'une lenteur confondante pour donner le ton avec des passes courtes, sans créer un grand danger.

Une frappe de Ziani (35e) après une perte de balle de Barry faisait quand même passer des frissons dans le dos de la large colonie anglaise.

Mésentente patente

Alors que le sélectionneur Fabio Capello s'était rangé à la vox populi en défaisant Robert Green de ses galons de titulaire après son énorme bourde contre les États-Unis, c'est son remplaçant David «Calimity» James, bientôt 40 ans, qui s'est presque montré l'Anglais le plus rassurant.

Pendant que Johnson et Lennon buvaient le bouillon face à Ziani et Belhadj à droite, peu de passes et de centres anglais trouvaient preneur.

La première action construite anglaise est venue à la demi-heure de jeu, entre Rooney et Gerrard, ponctuée d'une frappe de ce dernier qui échouait sur M'Bolhi (30e). Le même M'Bolhi veillait sur une frappe du gauche de Lampard à 10 mètres face au but puis sur une autre cadrée de Barry (39e).

Une perte de balle de Ziani offrait à Lampard et Gerrard une belle occasion de but sur contre-attaque mais la mésentente était patente (55e). Reste que l'Angleterre continuait de partir à l'abordage, sans arriver à y associer Rooney, parfois initiateur mais jamais finisseur. Et souvent maladroit.

L'Algérie donnait des signes de faiblesse certains à partir de l'heure de jeu et Gerrard prenait les commandes des opérations: service idéal pour Heskey (70), tête cadrée sur le corner suivant (71), passe inspirée pour Defoe (75), pour un tir encore contré.

Complètement repliés, les Fennecs tenaient bon et l'entrée de Crouch (84) n'y changeait strictement rien.


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Isabelle Hachey, envoyée spéciale
La Presse
Publié le 18 juin 2010 à 07h47 | Mis à jour à 07h53


Mandela aux funérailles de son arrière-petite-fille


(JOHANNESBURG) Pour une rare fois depuis plusieurs mois, Nelson Mandela est sorti de sa retraite, hier matin, afin d'assister aux funérailles de son arrière-petite-fille, Zenani, tuée la semaine dernière dans un accident de voiture.

En ce froid matin d'hiver, c'est un vieil homme extrêmement frêle qui a émergé d'une limousine noire, garée près de la chapelle du collège privé que fréquentait Zenani, dans une banlieue aisée de Johannesburg.

L'Histoire a fait de Nelson Mandela un homme plus grand que nature. Mais hier, l'ancien président de 91 ans semblait amoindri par le poids de l'âge, de la maladie et du chagrin d'avoir perdu son arrière-petite-fille.

Soutenu par sa femme, Graça Machel, il s'est lentement frayé un chemin jusqu'au premier rang de la chapelle remplie de dignitaires et de camarades de classe de Zenani.

La jeune fille de 13 ans a été tuée dans un accident alors qu'elle revenait d'un concert à Soweto, à la veille du coup d'envoi du Mondial.

La tragédie avait jeté une ombre sur la grande fête du ballon rond. Ébranlé, M. Mandela avait décidé d'annuler sa participation à la cérémonie d'ouverture.

Des centaines de personnes ont assisté aux funérailles. La chapelle et la tente montée pour l'occasion étaient pleines à craquer. Des haut-parleurs retransmettaient les chants et les discours à l'extérieur.

Plusieurs personnes ont pleuré lors de la lecture d'une lettre remplie de détresse que la mère de Zenani a adressée à sa fille.

Zoleka Mandela-Seakamela a regretté avoir été trop sévère envers sa fille. Elle aurait dû lui permettre de se coucher tard et de porter du maquillage. «J'aurais dû te donner plus de câlins, plus de baisers», a écrit la petite-fille de l'ancien président.

«Tu es ma meilleure amie, comment vais-je faire sans toi? Je crie ton nom dans mon sommeil et je me réveille en espérant te trouver près de moi, mais tu n'es pas là. J'aurais dû être avec toi. Cela aurait dû être moi.»

Zenani dormait à l'arrière de la Mercedes qui la ramenait à la maison, jeudi soir dernier, quand la voiture a fait une embardée sur l'autoroute. Le conducteur de 23 ans, proche du clan Mandela, a été arrêté et accusé de conduite en état d'ébriété. Il ne comparaîtra toutefois qu'après la fin de la Coupe du monde.

Zenani voulait devenir chirurgienne plasticienne. Selon un journal sud-africain, peu avant la tragédie, elle avait confié à ses proches qu'elle était satisfaite de sa vie. Comme si elle avait senti que son jour approchait, elle leur avait affirmé: «Si je meurs, je mourrai heureuse.»


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