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Coupe du monde 2010

Isabelle Hachey, envoyée spéciale
La Presse
Publié le 17 juin 2010 à 07h13 | Mis à jour le 17 juin 2010 à 16h32


Des condoms au stade de soccer


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(Afrique du Sud) Pour des millions de Sud-Africains, le Mondial, c'est l'occasion de célébrer. Or, quand les gens font la fête, ça se termine souvent au lit. Et c'est bien ce qui inquiète les organismes de prévention du sida.

Dans ce pays où près d'un adulte sur cinq est porteur du virus, le risque de prolifération sera énorme pendant le tournoi, qui se termine le 11 juillet. Chaque soir, des centaines de milliers de personnes se réunissent dans les stades, les bars et les parcs aménagés pour l'occasion. Partout, l'alcool coule à flots.

Le gouvernement sud-africain s'efforce de prévenir le désastre. Dès le coup d'envoi du Mondial, des paquets de condoms ont été distribués dans les toilettes du stade de Soccer City, à Johannesburg. Le ministère de la Santé espère en distribuer 1 million dans les lieux de rassemblement du Mondial.

Les partisans peuvent aussi passer des tests de dépistage grâce à des unités mobiles garées dans les stationnements des stades. La FIFA diffuse des messages de prévention pendant les matchs. Et des vedettes du soccer, comme David Beckham, font la promotion des relations sexuelles protégées.

On s'inquiète aussi au sujet des touristes qui fréquenteront des prostituées. Le ministère des Affaires étrangères du Royaume-Uni a appelé les partisans britanniques à «y penser à deux fois avant d'avoir tout contact sexuel» en Afrique du Sud. Et pour cause: la moitié des prostituées de Johannesburg sont séropositives.


http://www.cyberpresse.ca/international/afrique/201006/17/01-4290798-des-condoms-au-stade-de-soccer.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_lire_aussi_4291181_article_POS1
 
Isabelle Hachey, envoyée spéciale
La Presse
Publié le 19 juin 2010 à 09h53 | Mis à jour à 10h02


La plus froide Coupe du monde de l'histoire


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(JOHANNESBURG) Les touristes insouciants qui n'ont apporté que des vêtements légers dans leurs valises pour assister aux matchs de la Coupe du monde l'ont appris à leurs dépends: «Afrique» et «sud» sont des mots qui ne riment pas toujours avec chaleur.

Il fait un froid de canard en Afrique du Sud depuis quelques jours. Au coin des rues de Johannesburg, les vendeurs ambulants qui offrent aux automobilistes des tuques et des foulards aux couleurs du Mondial n'ont jamais fait d'aussi bonnes affaires.

Les bourrasques de vent sont glaciales. La nuit tombée, le mercure tombe au-dessous de zéro. Le nouveau train à grande vitesse reliant l'aéroport et le centre-ville, qui file d'ordinaire à 160 km/h, a ralenti hier à 60 km/h pour éviter un déraillement sur ses rails glacés.


Hiver inhabituel

Ce n'est pourtant pas une surprise: en juin, c'est le creux de l'hiver dans l'hémisphère sud. Sauf que celui-ci est particulièrement rude. Dans les régions montagneuses du Cap, en début de semaine, d'importantes chutes de neige ont forcé la fermeture de plusieurs routes. On n'avait pas vu autant de neige depuis près de deux décennies.

Deux randonneurs ont été rescapés en pleine nuit. Le mauvais temps a provoqué de nombreux accidents de la route. Le froid a même eu raison de 795 pingouins africains, une espèce menacée d'extinction.

Dans la ville du Cap, les pluies torrentielles ont provoqué des inondations dans plusieurs bidonvilles. Les rafales de vent et le froid mordant ont incité les habitants à allumer des feux pour se réchauffer. Par malheur, des incendies ont détruit des centaines de baraques, jetant à la rue des milliers de sinistrés. Des incendies ont aussi ravagé des bidonvilles dans la région de Johannesburg.

Des équipes formées pour répondre aux urgences pendant le Mondial ont été appelées à secourir ces pauvres qui ont tout perdu. Leur drame a sans doute de quoi relativiser les petits désagréments vécus par les partisans de la plus froide Coupe du monde de l'histoire.


http://www.cyberpresse.ca/sports/soccer/mondial-nouvelles/201006/19/01-4291641-la-plus-froide-coupe-du-monde-de-lhistoire.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B13b_afrique_289_section_POS2
 
Jérôme Rasetti
Agence France-Presse
Pretoria
Publié le 19 juin 2010 à 16h32 | Mis à jour à 16h40


Le Danemark bat le Cameroun 2-1


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Malgré quelques rugissements prometteurs en première période, le Cameroun est la première nation éliminée du Mondial-2010 après avoir concédé sa deuxième défaite dans le groupe E face au Danemark (2-1), samedi à Pretoria.

Cette victoire danoise offre également aux Pays-Bas leur billet pour les 8e de finale après leur victoire dans l'après-midi face au Japon (1-0).

Indolents contre le Japon (défaite 1-0), les Camerounais ont cette fois justifié leur surnom de «Lions indomptables», tout au moins pendant les 20 premières minutes.

C'est une bien maigre consolation pour Samuel Eto'o et ses coéquipiers venus en Afrique du Sud pour imiter, voire dépasser, leurs devanciers de 1990 qui avaient atteint les quarts de finale.

Mais ces Lions-là manquaient définitivement d'appétit ou alors ont passé leur temps en coulisses à se chercher des poux sur fond de guerre des clans et de contestation du roi-lion Eto'o.

Leur sélectionneur français Paul Le Guen avait pourtant pris en compte les critiques des uns, revendications des autres et ses propres erreurs du match initial en remaniant son milieu de terrain avec notamment la titularisation d'Alexandre Song.

Et le début de rencontre semblait lui donner raison: dès la 10e minute, Eto'o ouvrait la marque en fusillant Thomas Sörensen, suite à une relance complètement ratée de Christian Poulsen.

Les «Lions indomptables» étaient alors irrésistibles et Emana manquait de peu de doubler la marquer sur un tir de 25 mètres (13).

Bendtner marque

Les Danois finissaient pourtant par reprendre leurs esprits et le contrôle de la rencontre: Gronkjaer tentait sa chance de 20 m mais Alexandre Song détournait de la tête en corner (17) et Souleymanou devait sortir devant Jon Dahl Tomasson (20).

Les Scandinaves concrétisaient leur domination à la 33e minute sur une superbe transversale de 60 m de Daniel Agger pour Rommedahl. Le milieu offensif prenait Benoît Assou-Ekotto de vitesse et servait parfaitement Nicklas Bendtner dans la surface de réparation, qui concluait.

A la 41e minute, le Danemark manquait de peu d'assommer les Camerounais mais Song sauvait son équipe en plongeant pour détourner le tir de Tomasson alors que son gardien était battu.

Dans la foulée, Eto'o profitait d'un mauvais renvoi de Sörensen, mais sa frappe percutait le poteau droit (42), puis Emana perforait la défense danoise et ratait son tir, capté sans mal par le gardien de Stoke City.

En deuxième période, en passant par les ailes et en multipliant les longues transversales, les Danois épuisaient la défense du Cameroun qui craquait à l'heure du jeu sur un raid solitaire de Rommedahl (61), qui se jouait de Makoun.

Les Camerounais avaient beau faire le siège du but danois, ils butaient toujours sur Sörensen ou l'un de ses défenseurs qui leur signifiaient la fin de leur rêve sud-africain.


http://www.cyberpresse.ca/sports/soccer/groupe-e/201006/19/01-4291716-le-danemark-bat-le-cameroun-2-1.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B20_en-manchette_403_section_POS1
 
Ryan Lucas
Associated Press
Bloemfontein
Publié le 22 juin 2010 à 11h54 | Mis à jour le 22 juin 2010 à 16h27


La France et l'Afrique du Sud éliminées


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Les Bafana Bafana sont entrés dans le stade en dansant et en chantant, transformant leur dernier match à la Coupe du monde de soccer en immense fête pour toute l'Afrique du Sud. Tout ce qu'il manquait, c'était un nombre suffisant de buts pour prolonger les festivités jusqu'au tour éliminatoire.

Pour la France, la défaite de 2-1 a complété un parcours misérable.

Alors que les deux équipes avaient besoin d'une victoire claire pour espérer se qualifier au-delà de la phase de groupe dans la poule A, les joueurs ont été fidèles à eux-mêmes, d'un côté comme de l'autre. Les Sud-Africains ont joué avec désir et enthousiasme, et ç'a été l'implosion du côté des Français.

«Le désir de se battre était bien présent, a noté Katlego Mphela, qui a marqué l'un des deux filets de l'Afrique du Sud, mardi, face à la France. C'est un peu malheureux (d'être éliminés), mais nous avons battu la France à la Coupe du monde.»

Bongani Khumalo a marqué à la 20e minute de jeu quand il a été plus vif que le milieu français Abou Diaby pour se rendre au centre de Siphiwe Tshabalala, qu'il a poussé dans le filet avec son épaule. Mphela a doublé l'avance des siens 17 minutes plus tard, rivalisant de force avec le défenseur Gael Clichy pour atteindre un centre bas de Tsepo Masilela et propulser le ballon au-delà de la ligne de but.

Le substitut Florent Malouda a répliqué pour la France à la 70e minute.

La sélection française quitte le tournoi avec un seul point au classement, à la suite de sa nulle de 0-0 contre l'Uruguay, et un seul but marqué. Pire, elle est devenue la risée de son pays.

Les Bleus ont joué à 10 après que Yoann Gourcuff eut été expulsé pour avoir donné un coup de coude à Macbeth Sibaya à la 25e minute.

Déjà instable, l'équipe française se retrouve au centre d'un torrent de controverse depuis que le quotidien L'Équipe a révélé que l'attaquant Nicolas Anelka a proféré une série d'insultes à l'endroit du sélectionneur Raymond Domenech, jeudi dernier, durant la mi-temps du match contre le Mexique. La France a alors perdu 2-0.

La Fédération française a renvoyé Anelka chez lui, samedi, et les joueurs français ont réagi en refusant de s'entraîner dimanche.

Pas même un discours enflammé de la ministre des Sports Roselyne Bachelot, prononcé la veille du match, n'a réussi à allumer les joueurs. Bachelot a convoqué une réunion d'urgence, lundi, pour dire aux joueurs qu'ils avaient laissé tomber leur pays et avaient une dernière chance de se racheter.

«Ce sont vos enfants, nos enfants, pour qui vous ne serez peut-être plus des héros», a alors lancé Bachelot, qui a par ailleurs dit aux journalistes avoir laissé les joueurs en larmes. «Ces sont les rêves de vos partenaires, de vos amis, de vos partisans que vous avez peut-être brisé. Vous avez terni l'image de la France.»

Domenech a déclaré qu'il était «triste pour tous les partisans et tout le monde qui soutient l'équipe de France».

«C'est la dure réalité de notre situation, a-t-il ajouté. Alors je ressens un véritable sentiment de tristesse.»

De son côté, l'Afrique du Sud est devenue la première équipe-hôte d'un Mondial en 80 ans à ne pas se qualifier pour le tour éliminatoire. Ce qui n'a pas empêché l'entraîneur de l'équipe, Carlos Alberto Parreira, de se dire fier de ses joueurs.

«Je suis tellement fier des gars, de la façon dont ils ont joué dès le début, a dit Parreira. Ils ont rendu ce pays fier. Ils ont montré ont belle progression.»

Bien que certains partisans risquent d'être déçus, les Bafana Bafana ont amorcé le tournoi à titre d'équipe classée 31e parmi les 32 formations en lice et ils ont bien réagi dans les circonstances. Une nulle émotive contre le Mexique en début de tournoi a été suivie d'un revers dégonflant de 3-0 contre l'Uruguay, puis de cette victoire de mardi contre une équipe classée neuvième au monde.

C'est pourquoi Parreira a dit à ses joueurs que leur parcours était bien loin d'être une déception.

«Le sentiment que j'éprouve avant tout, c'est la fierté, a-t-il affirmé. Nous savions que ce groupe serait très difficile. Je ne peux pas dire que je suis triste, je suis heureux.»


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Jean-François Bégin
La Presse
Publié le 23 juin 2010 à 08h08 | Mis à jour à 08h11


La cerise sur le gâteau pour les Bleus


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(Bloemfontein) Les amateurs d'humour involontaire en sont presque réduits à espérer que les Anglais se plantent aujourd'hui. Les Français partis, qu'est-ce qu'il nous reste comme source de rigolade dans cette Coupe du monde?

Le chaotique parcours de l'équipe de France en Coupe du monde a pris fin avec la défaite de 2-1 devant l'Afrique du Sud, hier. Contre des Bleus forcés de se défendre à 10 pendant plus d'une heure, les Bafana Bafana ont semblé transportés par l'énergie de la foule extrêmement bruyante et enthousiaste du Free State Stadium de Bloemfontein.

Avec un peu de chance et une meilleure finition, les hôtes, qui ont tiré 21 fois vers le filet du gardien français Hugo Lloris, auraient pu s'approcher d'une qualification miraculeuse pour la ronde des 16, aux dépens du Mexique, défait 1-0 par l'Uruguay à Rustenburg. Mais au final, il leur aurait fallu trois buts de plus, une commande trop ambitieuse, même contre une équipe aussi hypothéquée moralement que celle du sélectionneur Raymond Domenech.

Expulsion de Nicolas Anelka, altercation entre le capitaine Patrice Evra et le préparateur physique de l'équipe, démission du chef de la délégation, grève des joueurs, intervention d'urgence de la ministre des Sports - on pensait avoir tout vu de la part du camp français, dont l'implosion sous le regard des caméras a peu d'égal dans l'histoire récente du sport.

C'était compter sans l'ineffable Raymond Domenech. Sur le terrain après le match, l'inspecteur Clouseau du coaching a refusé de serrer la main de l'entraîneur des Bafana, Carlos Alberto Parreira, qui s'était avancé vers lui pour le saluer. Un geste, ou plutôt une absence de geste, pour le moins insultante, même dans le contexte d'une défaite douloureuse qui scellait la fin du règne de près de six ans du controversé entraîneur français.

Appelé à s'expliquer en conférence de presse, Domenech a ignoré la question par trois fois. Quelques minutes plus tard, Parreira a été un peu plus loquace. «Un assistant (de Domenech) m'a dit que j'avais dit du mal de l'équipe de France quand elle s'était qualifiée pour la Coupe du monde (à la suite d'un but contre l'Irlande qui aurait dû être refusé, Thierry Henry ayant touché le ballon avec la main). Je n'ai aucun souvenir de ça», a dit le Brésilien, visiblement médusé.

Cette violation de l'étiquette serait sans doute passée inaperçue, même si elle en dit long sur le côté rancunier de Domenech. Mais après tous les impairs commis par les Français depuis leur arrivée en terre sud-africaine, c'était la cerise sur le gâteau, une marque de petitesse d'esprit qui allait forcément être relevée. Surtout que Domenech a poussé le ridicule et l'outrecuidance jusqu'à nous rebattre les oreilles de l'importance «d'assumer» et d'être «digne dans la victoire et dans le défaite aussi».

Pour la dignité, on repassera, mon Raymond.

***

La France peut se consoler: elle a marqué un but de plus qu'à la Coupe du monde de 2002, où elle avait été carrément blanchie. Mais à trop brûler d'énergie dans les guerres intestines qui l'ont exposée au ridicule planétaire, l'équipe de France s'est retrouvée à plat face à des Bafanas chauffés à blanc et désireux de laisser à leurs partisans une image positive avant de tirer leur révérence.

Vrai, l'arbitre colombien Oscar Ruiz a sans doute été trop sévère en donnant un carton rouge à Yoann Gourcuff après qu'il eut frappé MacBeth Sibaya au visage avec le coude, en tentant de reprendre un ballon de la tête. Mais il ne faudrait quand même pas oublier que les Sud-Africains avaient déjà l'avantage, grâce au but de la tête de Bongani Khumalo, quand le ciel est tombé sur la tête des Bleus, à la 25e minute.

Des Bleus méconnaissables, en passant: seulement cinq des partants contre le Mexique avaient gardé leur place: le gardien Lloris, les arrières Bakari Sagna et William Gallas et les milieux Abou Diaby et Franck Ribéry - probablement le seul dont on puisse dire qu'il a vraiment tout donné. Alou Diarra a hérité du brassard du capitaine, le titulaire habituel, Patrice Evra, au coeur de la fronde du week-end, ayant été tenu à l'écart.

Après le match, Evra a promis qu'il s'expliquerait au cours des prochains jours. «Je viens demander pardon. Je voulais demander pardon hier (lors de la conférence de presse de Domenech, où son absence a été critiquée), mais on m'a interdit de le faire, a-t-il dit. Les Français ont besoin de savoir la vérité, parce que l'équipe de France appartient aux Français et à personne d'autre.»

Pour les Bleus et leurs partisans, l'agonie de l'Équipe de France a été pénible. L'autopsie promet de n'être pas moins douloureuse.


http://www.cyberpresse.ca/sports/soccer/201006/23/01-4292607-la-cerise-sur-le-gateau-pour-les-bleus.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_lire_aussi_4292376_article_POS3
 
Agence France-Presse
Johannesburg
Publié le 23 juin 2010 à 11h45 | Mis à jour à 12h03


L'Angleterre et les États-Unis en huitièmes de finale


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L'Angleterre et les États-Unis se sont qualifiés pour les huitièmes de finale du Mondial 2010 de soccer, après la troisième journée du groupe C mercredi, tandis que la Slovénie et l'Algérie sont éliminées.

Les Anglais ont remporté la victoire dont ils avaient impérativement besoin (1-0) contre des Slovènes, dont la défaite profite aux Américains vainqueurs des Algériens (1-0) en toute fin de match.

Les États-Unis (5 points) terminent à la première place du groupe grâce à une meilleure attaque devant l'Angleterre (4 buts inscrits contre 2). La Slovénie (4 points) est troisième et l'Algérie, qui n'aura pas inscrit un but de tout le tournoi, ferme la marche (1 point).

À Port Elizabeth, l'Angleterre, sous la pression d'une désastreuse élimination prématurée qu'elle n'a plus connue depuis 1958, a enfin tenu son rang de favori, grâce à un allant retrouvé et au but de Jermain Defoe qui a repris de près un centre au cordeau de James Milner (23e). Logiquement battus, les Slovènes manquent de peu d'accéder pour la première fois à la deuxième phase, pour leur deuxième participation en Coupe du monde après 2002.

À Pretoria, les Américains ont logiquement arraché leur qualifcation dans les arrêts de jeu de la rencontre grâce à un but de Landon Donovan (90+1).

Auparavant Algériens et Américains avaient tiré sur les poteaux (l'Algérien Djebbour à la 6e minute, l'Américain Dempsey à la 57e) et les hommes de Bob Bradley avaient même marqué un but, refusé à tort pour hors-jeu.

En huitièmes de finale, les États-Unis seront opposés au deuxième du groupe D, samedi à Rustenburg, tandis que l'Angleterre affrontera le premier du groupe D, dimanche à Bloemfontein


http://www.cyberpresse.ca/sports/soccer/201006/23/01-4292742-langleterre-et-les-etats-unis-en-huitiemes-de-finale.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B20_en-manchette_403_section_POS1
 
2010-06-24 14:05:36

Les champions du monde italiens éliminés !


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(CKAC Sports)- Les Champions du monde en titre contrôlaient leur destinée, ce matin en Afrique du Sud. Mais il fallait une victoire des Italiens contre les Slovaques pour assurer leur qualification pour la ronde des 16. Et ça ne s'est pas passé comme prévu !
La Slovaquie a créé la surprise en battant les Italiens, 3-2 dans un match complètement fou !

Avec une défaite ou une nulle de l'Italie, on devait voir le résultat de l'autre match du groupe F, entre le Paraguay et la Nouvelle-Zélande, avant de pouvoir régler le sort des champions défendants.

Le match entre le Paraguay et la Nouvelle-Zélande s'est terminé 0-0 confirmant l'équipe sud-américaine comme championne du groupe avec 5 points. La Slovaquie termine deuxième avec quatre points, la Nouvelle-Zélande prend 3 points et les Italiens seulement deux, au dernier rang du groupe F.

Le Paraguay et la Slovaquie avancent à la ronde des 16, les Néo-Zélandais et les Italiens retournent chez eux!

Un match en montagnes russes

Les Italiens menacent dès la première minute, du pied de Di Natale, mais il rate le cadre. Même action, même joueur, même résultat deux minutes plus tard !

La première vraie chance appartient aux Slovaques, mais comme ses adversaires, Hamsik rate le cadre à la droite du filet de Marchetti.

Di Natale prend un coup franc en zone slovaque. Ça joue du coude dans le mur près du filet, si bien que Iaquinta commet une faute offensive. Plusieurs secondes après le sifflet de l'officiel, Iaquinta botte la balle dans la cage slovaque... Le genre de geste qui pourrait être puni à l'avenir.

Strba reçoit un carton jaune pour une faute sur Gattuso. Si son équipe y parvient, Strba ne pourra prendre part au prochain match.

Il faudra surveiller les coups francs dans ce match. Les Italiens ont cédé deux fois sur des coups de pied arrêtés jusqu'à présent dans cette Coupe du Monde.

Autres fautes des Slovaques, à Vittek et Zabavnik. Le ton est donné, c'est un match pour hommes !

Ouch ! Les Slovaques font mal aux Italiens dès la 26e. Jendrisek intercepte une balle italienne dans l'axe avant de lancer Vittek en pleine accélération. Ce dernier dirige une balle qui passe entre le poteau droit et le gardien Marchetti, au ras le sol. 1-0 Slovaquie !

Au tour de Cannavaro d'écoper d'une carte jaune. Depuis que la glace est brisée au tableau, on peut voir beaucoup de fautes et de croques en jambe.

Les Slovaques enchaînent les occasions de marquer, Cette fois, c'est Strba qui voit son tir détourné du bout des doigts par Marchetti.

On parlait des jambes qui traînaient tout à l'heure. Au tour de Vittek d'être sanctionné pour son action sur Cannavaro. Ce dernier est d'ailleurs resté au sol quelques secondes avant de reprendre...

Les Slovaques sont passés près... d'égaler la marque alors que Skrtel a fait dévier un corner juste au dessus de la transversale de son propre filet !

On rentre aux vestiaires avec la Slovaquie en avant 1-0 après 45 minutes.

Deuxième demie

Les Italiens présentent un visage beaucoup plus offensif avec les entrées en jeu de Quagliarella et Maggio. La Squadra azzurra continue de se porter à l'attaque mais les charges de Iaquinta (51e) et Di Natale (57e) sont étouffées en zone de réparation.

L'occasion la plus franche survient à la 67e minute quand le tir de Quagliarella est bloqué sur la ligne des buts par le ...défenseur slovaque Skrtel ! Si la Slovaquie se qualifie, elle devra lui ériger une statue ! Un véritable Jaroslav Halak ce Skrtel !!!

Alors que l'Italie commence à manquer de temps, le désastre se produit pour la Squadra à la 73e minute quand Vittek a profité du corner tiré par Hamsik pour déjouer le gardien italien. Ça sent le brûlé dans le camp des champions... 2-0 Slovaquie !

Mais alors qu'on sent la fin pour les Italiens, Di Natale relance le débat en inscrivant finalement son équipe au tableau à la 82e minute. Iaquinta et Quagliarella avaient préparé l'action. 2-1 pour la Slovaquie qui va tenter de protéger son avance.

L'Italie devant se porter à l'attaque, la défensive est laissée de côté et les adversaires en profitent.

À peine entré au jeu en remplacement de Strba, Kopunek porte le coup présumément fatal en déjouant Marchetti. 3-1 Slovaquie.

Alors qu'on croyait de nouveau les champions bien enterrés, ils renaissent de nouveau au cours de ce match complètement fou ! Quagliarella continue d'épater en lobant le ballon tout juste au-dessus du gardien slovaque. But italien !! 3-2 !!!

Mais trop peu, trop tard, les Italiens rendent les armes et quittent l'Afrique du Sud en champions déchus, éliminés dans la ronde des groupes.


http://sport.sympatico.ca/Nouvelles/ContentPosting?feedname=CORUS_Sport_Nouvelles&show=False&number=0&showbyline=False&subtitle=&detect=&abc=abc&date=True&newsitemid=19422
 
John Pye
Associated Press
Nelspruit
Publié le 25 juin 2010 à 12h10 | Mis à jour à 14h00


La Côte d'Ivoire mate la Corée du Nord mais est éliminée


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La Côte d'Ivoire a tout donné, mais elle n'a pas pu se qualifier pour le deuxième tour de la Coupe du monde de soccer, vendredi.

Sa victoire de 3-0 face à la Corée du Nord jumelée au nul de 0-0 entre le Portugal et le Brésil lui confère le troisième rang du groupe G, insuffisant pour passer à la ronde éliminatoire.

Yaya Touré, Koffi Romaric N'Dri et Salomon Kalou ont marqué les buts des vainqueurs, qui devaient vaincre la Corée du Nord par une plus grosse marge et espérer une défaite du Portugal pour passer en ronde des 16.

La Côte d'Ivoire a ouvert la marque à la 14e minute quand Arthur Boka a centré un ballon bas dans la zone de réparation, où Touré l'a habilement fait dévier derrière le gardien Myong Guk Ri. Romaric a touché le deuxième poteau d'une longue frappe à la 17e, prenant Ri de court, mais n'a pas raté la cible de la tête à la 20e minute, sur le retour de lancer de Didier Drogba, qui a touché la transversale.

Kalou a complété la marque à la 82e minute.

Une seule défaite - 3-1 face au Brésil - dans un groupe difficile constitue un résultat acceptable pour la Côte d'Ivoire et Sven-Goran Eriksson, embauché en mars dernier seulement.

«Je pense que les joueurs ont été très, très bons, a dit Eriksson. C'est dommage que nous devions quitter, parce que cette équipe s'améliore de match en match. Mais c'est la vie. Nous devons l'accepter.

«Si vous regardez les trois matchs que nous avons joués, les joueurs doivent être très fiers d'eux et le pays devrait être fier d'eux.»

Plusieurs Ivoiriens se trouvaient sur place pour ce match. Leurs favoris ne les ont pas déçus.

«Notre Mondial est terminé, mais je pense que nous pouvons être fiers de ce que nous avons accompli, a dit Drogba. Nous sommes déçus, mais en même temps, nous ne pouvons pas trop être déçus quand on se trouve dans un groupe comme celui-là. Je pense que le classement de la FIFA a été respecté.»

Du côté nord-coréen, on prenait cette élimination avec philosophie.

«Je pense que nous avons obtenu deux bons résultats, a indiqué le sélectionneur, Jong Hun Kim. C'est la fondation sur laquelle nous pourrons bâtir l'avenir de notre football. Ce fut une expérience très bénéfique pour nous. Jusqu'à la toute dernière minute de ce match, les joueurs ont offert le meilleur d'eux-mêmes.»


http://www.cyberpresse.ca/sports/soccer/201006/25/01-4293187-la-cote-divoire-mate-la-coree-du-nord-mais-est-eliminee.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B13b_soccer_420_section_POS4
 
Paul Logothetis
Associated Press
Pretoria
Publié le 25 juin 2010 à 16h29 | Mis à jour à 17h31


L'Espagne et le Chili en huitièmes de finale


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David Villa et Andres Iniesta ont marqué les buts de l'Espagne, vendredi, pour lui permettre de battre le Chili 2-1 et lui soutirer le premier rang du classement du groupe H à la Coupe du monde de soccer.

Le Chili obtient également son billet pour la ronde éliminatoire en vertu du nul de 0-0 entre la Suisse et le Honduras.

Villa a marqué d'un tir de 45 mètres à la 24e minute quand le gardien chilien Claudio Bravo est sorti de son rectangle pour dégager le ballon. Malheureusement pour lui, il s'est retrouvé directement sur le pied de Villa et dans le fond du filet quelques secondes plus tard.

Iniesta a doublé l'avance des siens 13 minutes plus tard, battant Bravo d'un tir du pied droit de l'entrée de la surface de réparation.

Sur la séquence, Marco Estrada a été expulsé pour avoir fauché Fernando Torres, son deuxième carton jaune du match.

Le subtitut Rodrigo Millar a marqué le but du Chili à la 47e minute sur un tir dévié par un défenseur espagnol.

L'Espagne termine au sommet du groupe avec une récolte de six points, ne devançant le Chili qu'au différentiel de buts. La Suisse (4) et le Honduras (1) suivent. L'Espagne affrontera maintenant le Portugal en huitièmes de finale. Le Chili sera opposé au Brésil.

«Nous disposons d'une chance unique, a dit Iniesta. L'équipe a démontré une bonne attitude. Le match contre le Portugal sera toutefois difficile.»

L'expulsion d'Estrada a donné l'espace nécessaire à l'Espagne pour imposer son rythme et s'assurer de la possession du ballon après un début de rencontre où les Chiliens ont été en mesure de le leur soutirer et de contre-attaquer.

«C'était un match égal jusqu'à l'expulsion, a dit le sélectionneur chilien, Marcelo Bielsa. L'Espagne n'est pas l'unique responsable de ses deux buts.»

Après le but de Millar, les Espagnols, qui ont amorcé la deuxième demie plutôt lentement, ont été en mesure de tenir le coup, leur assurant une qualification même s'ils n'ont pas été à leur mieux.

«Nous savons qu'il n'y a pas de match facile. Nous avons bien réagi à une situation difficile, a indiqué l'entraîneur, Vicente del Bosque. Il y a beaucoup de pression sur nos épaules et nous voulons bien faire.»


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Tales Azzoni
Associated Press
Durban, Afrique du Sud
Publié le 25 juin 2010 à 11h56 | Mis à jour à 16h35


Le Portugal se qualifie pour le deuxième tour


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Le Portugal a atteint le second tour de la Coupe du monde de football en livrant un match nul de 0-0 contre le Brésil, vendredi.

Le match était l'un des plus attendus de ce Mondial, une rencontre entre deux équipes talentueuses, reconnues pour leurs styles offensifs. Une rencontre entre la meilleure équipe au classement mondial - le Brésil - et celle occupant le troisième échelon. Les deux clubs avaient inscrit des victoires convaincantes à leur match précédant: 3-1 contre la Côte d'Ivoire pour le Brésil et 7-0 face à la Corée du Nord pour le Portugal.

Le Brésil a contrôlé le ballon pour la majeure partie de la rencontre, le Portugal se fiant à sa contre-attaque et aux habiletés de Cristiano Ronaldo. Même si les deux équipes ont obtenu de bonnes chances de marquer, ces deux puissances n'ont pas réussi à en convertir une seule.

L'attaquant brésilien Nilmar a vu l'un de ses tirs toucher le poteau après avoir été dévié du bout des doigts par le gardien portugais Eduardo à la 30e minute, et la tête de Luis Fabiano à bout portant à la 39e minute a raté la cible de peu.

Le Portugal a de son côté été frustré par Julio Cesar à la 60e minute, quand il a à peine touché un tir de Raul Meireles après une dangereuse percée de Ronaldo.

«Le Portugal a tenté d'utiliser Ronaldo sur les contre-attaques, a expliqué le gardien Cesar. Il s'agissait d'un groupe difficile, alors c'est bien de terminer au premier rang. Maintenant, le plus difficile s'en vient et nous ne pouvons plus perdre.»

«Le Portugal mérite cette qualification et maintenant, nous devons penser à nos prochains matchs, a quant à lui indiqué le sélectionneur Carlos Queiroz. Ce fut un match difficile autant pour le Brésil que pour nous.»

Ramires a obtenu la dernière bonne occasion de marquer pour les Brésiliens dans les arrêts de jeu. Son tir du haut de la surface a dévié sur un défenseur et Eduardo a dû faire un bel arrêt pour éviter la défaite.

Ce nul permet au Portugal de porter à 19 sa série de matchs sans défaite. C'est le Brésil qui pour la dernière fois l'a battu, 6-2, au cours d'un match amical à Brasilia, en 2008. Il stoppe cependant à sept la série de victoires du Brésil.

Le Brésil termine donc en tête de ce groupe G avec sept points, deux de mieux que le Portugal. La Côte d'Ivoire (4) et la Corée du Nord (0) suivent dans l'ordre.


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Agence France-Presse
Port Élizabeth
Publié le 26 juin 2010 à 11h51 | Mis à jour le 26 juin 2010 à 17h53


L'Uruguay passe en quarts de finale


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L'Uruguay s'est qualifiée pour les quarts de finale du Mondial 2010 en battant la Corée du Sud 2 à 1, samedi à Port Elizabeth.

La Celeste, championne du monde en 1930 et 1950, n'avait plus atteint les quarts depuis 1970. Elle retrouvera au prochain tour le vainqueur du 8e de finale entre les Etats-Unis et le Ghana, qui se dispute en soirée à Rustenburg (14 h 30 heure de l'Est). Après s'être mis en évidence les premiers grâce à un coup franc de Park Chu-young qui heurtait le poteau (5), les Sud-Coréens étaient surpris sur une phase de jeu a priori anodine: un centre-tir de Forlan passait devant la défense adverse et était repris au second poteau par Suarez à bout portant (1-0, 08).

S'ils se montraient incapables de réagir en première période, les joueurs du sélectionneur Huh Jung-moo faisaient preuve de davantage de velléités offensives après la mi-temps: dominateurs, ils passaient l'essentiel du temps dans le camp uruguayen mais étaient trop imprécis dans le dernier geste pour égaliser.

Mais, sur un coup franc de Park Chu-young mal repoussé par la défense uruguayenne, Lee Chung-yong héritait du ballon et trompait Muslera de la tête (1-1, 68).

Cette égalisation provoquait le réveil des Uruguayens, qui trouvaient une nouvelle fois l'ouverture: Suarez réussissait un doublé sur une superbe frappe enroulée qui heurtait le poteau avant de finir au fond des filets (2-1, 80).

Les Sud-Coréens avaient une chance de recoller une deuxième fois au score mais l'attaquant Lee Dong-gook, seul face au gardien adverse, manquait son duel et anéantissait les derniers espoirs de son équipe (87).


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Stuart Condie
Associated Press
Rustenburg
Publié le 26 juin 2010 à 17h02 | Mis à jour le 26 juin 2010 à 21h01


Le Ghana a raison des É.-U. 2 à 1 en prolongation


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Asamoah Gyan a marqué dès la troisième minute de la prolongation, samedi, et le Ghana a tenu bon pendant les 27 minutes restantes pour vaincre les États-Unis 2-1 s'assurer d'une place en quarts de finale du Mondial 2010.

Les deux équipes étaient à égalité 1-1 après les 90 minutes de jeu réglementaires au Royal Bafokeng Stadium avant que Gyan ne devance les défenseurs Carlos Bocanegra et Jay DeMerit pour récupérer un long ballon dans la surface américaine et vaincre Tim Howard d'un puissant tir du pied gauche d'environ 12 mètres.

Le Ghana est ainsi devenu la troisième nation africaine seulement après le Cameroun (1990) et le Sénégal (2002) à atteindre les quarts de finale à la Coupe du monde de football. Il affrontera l'Uruguay, tombeur de la Corée du Sud 2-1 un peu plus tôt.

«Ouais, le troisième pays d'Afrique qualifié pour les quarts, a dit Gyan. Nous sommes la fierté de tous. Pas que des Ghanéens, mais de toute l'Afrique.»

Kevin-Prince Boateng a permis au Ghana, seul pays d'Afrique toujours en lice dans ce Mondial, de prendre les devants à la cinquième minute avec un tir dans le coin inférieur gauche de l'entrée de la surface. Il s'est introduit dans l'espace laissé libre par le repli de DeMerit avant de diriger un foudroyant tir qui a déjoué Howard au premier poteau.

Landon Donovan a toutefois renvoyé les deux clubs à la case départ en marquant sur un penalty à la 62e minute après que Jonathan Mensah ne reçoive son deuxième carton jaune du tournoi pour avoir fauché Clint Dempsey. Le tir de Donovan a touché le montant droit avant de pénétrer dans le filet.

Les États-Unis ont lancé Howard à l'attaque dans les dernières minutes de la prolongation, mais le gardien ghanéen Richard Kingson a boxé le ballon devant le grand Américain sur un corner, dernière occasion potable des Américains dans cette rencontre.

«J'ai vraiment cru quand nous avons fait 1-1 que nous avions nos chances, a dit le sélectionneur Bob Bradley. Mais tôt dans la prolongation, nous avons de nouveau donné l'avance au Ghana. À ce moment-là il ne nous restait plus assez d'énergie pour revenir. Nous en avions trop dépensée plus tôt dans la rencontre.»

Le Ghana sera privé de deux éléments pour son match contre l'Uruguay. Outre Mensah, André Ayew ratera les quarts de finale en raison de sanctions accumulées depuis le début de la compétition.


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Jean-Luc Courthial
Associated Press
Paris
Publié le 25 juin 2010 à 17h33 | Mis à jour le 25 juin 2010 à 17h39


Les langues des joueurs de la France commencent à se délier


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Trois jours après la piteuse élimination des Bleus au premier tour du Mondial sud-africain, les langues des joueurs ont commencé à se délier, vendredi.

«Il ne faut pas se voiler la face, on n'a pas été à la hauteur», a reconnu Thierry Henry, qui a dû réserver ses premières explications sur le fiasco au président Nicolas Sarkozy, jeudi, au palais de l'Élysée.

«On nous a mis en contact, ça s'est bien passé», a expliqué Henry sur Canal Plus, démentant ainsi avoir lui-même sollicité cet entretien, qui a transformé le désastre sportif en affaire d'État.

Henry, mais aussi Patrice Évra et Éric Abidal ont surtout voulu afficher la solidarité des joueurs lors du boycottage de l'entraînement survenu avant la rencontre décisive face à l'Afrique du Sud, mardi, à Bloemfontein. Ils voulaient protester contre l'exclusion de Nicolas Anelka, auteur de propos déplacés à l'encontre du sélectionneur Raymond Domenech.

«Il y a eu l'exclusion d'Anelka après des discours entre le sélectionneur et la Fédération. Les joueurs n'étaient pas d'accord avec cette décision et ils ont trouvé une solution qu'ils pensaient être la bonne», a détaillé Abidal, lui aussi interviewé depuis Barcelone sur TF1.

Les joueurs contestent les graves insultes prêtées à Anelka entre guillemets en une du journal L'Équipe après son altercation avec Domenech à la mi-temps du match France-Mexique.

Henry, qui nie tout clan au sein du groupe des 23 joueurs, reconnaît cependant une fracture de générations.

«J'aurais pu être le grand frère, mais je me suis senti écarté, peu importe par qui, on ne me parlait plus comme avant», a expliqué le meilleur réalisateur de tous les temps en équipe de France (51 buts), qui, face à l'Afrique du Sud, a obtenu sa 123e sélection pour sa quatrième phase finale de Coupe du monde.

«Quand je suis arrivé en sélection, j'attendais de voir où s'asseyaient les anciens. Ça a évolué. C'est limite (désormais) que je porte les sacs. Il n'y a plus de respect envers les anciens, mais n'est-ce pas un problème de société?», a-t-il demandé.

Évra, le capitaine déchu écarté du dernier match pour avoir été considéré comme le leader des mutins, avoue sa rancoeur à l'égard de Domenech. Le sélectionneur l'a empêché de participer à la conférence de presse d'avant match à Bloemfontein.

«Ça a été un moment très difficile à vivre pour moi et surtout aussi pour l'équipe, car c'est la première fois de ma vie que j'ai été interdit de liberté d'expression, a déclaré Évra. On ne parle plus de Patrice Évra, on parle du capitaine de l'équipe de France, on parle d'un groupe. Je devais me présenter à cette conférence de presse pour faire les excuses pour notre geste maladroit (le boycottage) et l'impact social qu'à causé ce geste. Cette interdiction m'a fait très mal, mais surtout au groupe.

«Il y aura des changements, c'est obligé, mais je suis toujours fier de jouer pour mon pays et de porter ce maillot qui me tient à coeur, a repris Évra. Le futur sélectionneur (Laurent Blanc) aura des joueurs unis et soudés pour redorer l'image de l'équipe de France. À l'heure actuelle, c'est ça le plus important.»

Le défenseur de Manchester United a révélé qu'une enquête sera ouverte par le ministère et que «tous les joueurs seront entendus».

La ministre des Sports, Roselyne Bachelot, et le président de la Fédération française de football, Jean-Pierre Escalettes, seront auditionnés les 29 et 30 juin par les députés de la Commission des affaires culturelles et l'éducation.

Un Conseil fédéral se tiendra vendredi prochain au siège de la Fédération française de football. «L'ordre du jour sera consacré au bilan de la Coupe du monde et aux suites à donner en tous domaines», a indiqué la FFF dans un communiqué.


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Agence France-Presse
Publié le 27 juin 2010 à 11h50 | Mis à jour à 11h52


L'Allemagne bat l'Angleterre 4 à 1, et va en quarts de finale


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L'Allemagne, très impressionnante, s'est qualifiée pour les quarts de finale du Mondial-2010, en écrasant l'Angleterre 4 à 1 en 8e de finale, dimanche au Free State Stadium de Bloemfontein.

Avec cette performance, la Mannschaft atteint pour la huitième fois d'affilée les quarts de finale d'un Mondial (et pour la 15e fois en 17 participations). Plaisir suprême: pour la troisième fois dans un match à élimination directe, elle barre la route d'un Mondial à un adversaire historique, comme en quart de finale en 1970 et en demi-finale en 1990.Les Anglais, sortis de leur groupe au forceps, ratent pour la troisième fois d'affilée la qualification pour les quarts de finale d'une Coupe du monde. Et échouent dans leur objectif de décrocher une deuxième Coupe du monde après celle de 1966, remportée contre... l'Allemagne.

La première période fut incontestablement la plus belle depuis le début du Mondial. Les Allemands ouvraient le score par Klose, qui devançait la sortie hésitante de James (20). Le buteur de la Mannschaft a inscrit là son deuxième but du tournoi, son 12e en trois Mondiaux.

Désunie et dépassée par les mouvements offensifs de l'Allemagne, l'Angleterre cédait une deuxième fois, après que Podolski marquait en angle fermé (32), après un jeu en triangle somptueux.

KO debout, les Trois Lions réduisaient pourtant la marque par Upson, de la tête à la réception d'un corner (37). Dans la foulée, Lampard réussissait un lob qui franchissait la ligne après avoir heurté la transversale, mais l'arbitre ne validait pas l'égalisation.

Au retour des vestiaires, Lampard touchait encore la barre (52) d'un coup franc de 30 mètres ! Mais la Nationalmannschaft tuait le match sur deux contre-attaques conclues par un doublé de Muller (67, 70).

Samedi au Cap (10H00 HAE), l'Allemagne tentera d'atteindre pour la 12e fois de son histoire les demi-finales d'un Mondial, contre l'Argentine ou le Mexique qui s'affrontent en 8e de finale en soirée au Soccer City de Johannesburg (14h30 HAE).


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Ian Phillips
Associated Press
Johannesburg
Publié le 27 juin 2010 à 16h48 | Mis à jour à 18h05


Une autre controverse dans la victoire de l'Argentine


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Carlos Tevez a marqué deux buts - dont un sur un hors-jeu flagrant - et Gonzalo Higuain a ajouté son quatrième de la compétition quand l'Argentine a vaincu le Mexique 3-1 pour atteindre les quarts de finale de la Coupe du monde de football, dimanche.

Tevez se trouvait hors jeu quand il a marqué de la tête sur une passe de Lionel Messi à la 26e minute pour donner les devants à l'Argentine. L'arbitre, contrairement à ce qui a été fait sur le but refusé à l'Angleterre contre l'Allemagne plus tôt, a cette fois consulté son juge de ligne, pour rendre la mauvaise décision. Les deux hommes se sont alors retrouvés dans une mer de joueurs mexicains scandalisés.

Higuain a quant à lui profité d'une bourde monumentale du défenseur Ricardo Osorio pour doubler l'avance des Argentins à la 33e minute. Osorio, qui ne subissait aucune pression, a bêtement remis le ballon à Higuain près de la surface. L'Argentin n'en demandait pas tant pour prendre la tête des marqueurs du tournoi.

«Deux erreurs (...) ont drastiquement changé le cours du match, a laissé tomber le sélectionneur mexicain, Javier Aguirre. Il y a eu un avant et un après.


«Mais je ne m'étendrai pas trop au sujet de l'arbitrage. Nous avons perdu notre concentration après ce but hors jeu et soudainement, nous tirions de l'arrière 2-0. C'était trop dur de revenir.

«Nous avons beaucoup de jeunes joueurs, plusieurs n'ont que 21 ans, a poursuivi Aguirre. Ils feront encore mieux dans quatre ans.»

Tevez a marqué son deuxième du match à la 52e minute d'un puissant tir d'environ 25 mètres dans la lucarne, un tir imparable.

«Il s'agit d'une étape importante, adit Tevez. Nous sommes en quarts et c'est ce qui compte.»

Javier Hernandez a sauvegardé l'honneur mexicain en marquant à la 71e minute. Bien posté à l'entrée de la zone de réparation, il a effectué une belle feinte en recevant la passe d'un coéquipier pour se dégager de deux défenseurs et s'offrir tout l'espace nécessaire pour décocher un tir de la gauche dans le haut du filet.

Les Mexicains ont obtenu leurs meilleures chances en début de rencontre, Carlos Salcido frappant notamment la transversale à la huitième minute. Mais après le premier but de Tevez, les Argentins ont petit à petit pris le contrôle de ce duel.

«Les premières minutes ont été très difficiles pour nous. Nous n'étions pas en mesure d'imposer le rythme, a expliqué l'auteur du doublé. Ça nous a rendu la vie difficile. Après ça, ça s'est amélioré.»

Avec cette victoire, l'Argentine rejoint l'Allemagne, qui a battu l'Angleterre 4-1, en quarts de finale. Il s'agira d'une répétition du match de quarts de finale de 2006, que l'Allemagne avait remporté. Les Allemands (de l'Ouest) ont aussi vaincu les Argentins en finale du Mondial 1990, disputé en Italie.

«On doit se reposer et être prêts pour ce match», a conclu Tevez.


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Associated Press
Johannesburg
Publié le 28 juin 2010 à 14h57 | Mis à jour à 15h01


Reprises vidéo: la FIFA demeure muette


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Pendant que la FIFA refusait toujours de dire quoi que ce soit à propos des erreurs grossières commises par des arbitres à la Coupe du monde, le débat concernant l'introduction de la vidéo au soccer gagnait en intensité.

L'organisme de régie du soccer mondial n'a délégué aucun officiel responsable de l'arbitrage à son point de presse quotidien, lundi, en dépit de la colère qui gronde depuis dimanche, alors que des décisions erronées ont contribué à l'élimination de l'Angleterre et du Mexique.

Le président de la FIFA, Sepp Blatter, n'avait toujours offert aucun commentaire public - pas même sur son compte Twitter - depuis qu'il a assisté aux rencontres des deux équipes, et constaté de ses propres yeux les erreurs de jugement commises par deux arbitres et leurs adjoints.

À cause d'une série de refus par la FIFA d'instaurer la technologie vidéo, les arbitres n'ont pas accès aux reprises que voient des centaines de millions de téléspectateurs quelques secondes seulement après un jeu, et que même les spectateurs dans la plupart des stades voient sur écran géant.

«Ainsi soit-il et laissons le football avec ses erreurs», avait dit Blatter en 2008, quand on avait lancé une période d'essai de reprises vidéo et de technologie à la ligne de but. Celle-ci avait été stoppée par le comité des règlements de la FIFA.

Sauf que les opposants de cette politique conservatrice se sont bruyamment manifestés, lundi. Parmi eux, Guus Hiddink, qui a une longue d'expérience d'entraîneur à la Coupe du monde, ayant notamment mené deux équipes différentes jusqu'en demi-finales.

«Sepp Blatter devrait annoncer demain que les reprises vidéo seront implantées, sinon il doit remettre sa démission», a lancé Hiddink.

L'organisme qui représente les joueurs un peu partout dans le monde a aussi exigé que les arbitres puissent jouir d'outils modernes pour mieux faire leur travail.

«Nous pouvons le faire, le monde du football le veut et pourtant, on l'empêche. C'est inacceptable», a déclaré le porte-parole de FIFPro Tijs Tummers.

Le principal dirigeant de la Fédération américaine de soccer s'est dit d'accord que la Major League Soccer, aux États-Unis, fasse l'expérience de changements qui permettraient de réduire les chances d'erreurs des officiels sur le terrain.

«Nous serions heureux de faire certains essais, pas en ce qui concerne les lois du jeu ou des choses du genre, mais certainement avec un arbitre supplémentaire ou de la technologie», a déclaré le président de la USSF, Sunil Gulati, lundi.

La chorale de critiques a atteint une telle intensité qu'elle risquait de porter ombrage à l'une des journées de compétition les plus attendues du tournoi, alors que des équipes de premier niveau telles que le Brésil et les Pays-Bas devaient jouer.

La FIFA avait au moins un homme pour défendre sa position, soit le sélectionneur brésilien Dunga, en ce sens que toute publicité est de la bonne publicité.

«Je garderais les choses pareilles, a dit Dunga aux journalistes. S'il n'y a pas de controverse dans le football, vous ne seriez pas ici et je ne serais pas ici.»

De toute évidence, le débat ne plaît pas à la FIFA, qui espérait avoir fermé le dossier de la technologique en mars dernier, quand son comité des règlements avait refusé d'effectuer de nouveaux essais en ce sens.

Et la FIFA n'avait pas le goût de ranimer le débat, lundi, à mi-chemin de son tournoi par excellence.

Faisant l'objet de plusieurs questions hostiles lors d'un point de presse qui a attiré deux fois plus de reporters que d'habitude, le porte-parole de la FIFA Nicolas Maingot a dit ne pas avoir la compétence pour discuter des décisions prises par les arbitres ou le comité des règlements.

«Nous n'allons évidemment pas rouvrir quelque débat que ce soit, a dit Maingot. Évidemment, ceci n'est pas l'endroit pour ça.»


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Tales Azzoni
Associated Press
Johannesburg
Publié le 28 juin 2010 à 16h22 | Mis à jour à 16h28


Le Brésil trop fort pour le Chili


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Pendant que le Brésil taillait le Chili en pièces, quelques partisans amusaient la foule en brandissant deux répliques géantes du trophée de la Coupe du monde.

Encore trois matchs comme ceux-là, et les joueurs brésiliens pourraient brandir la vraie version - encore une fois.

Mettant de l'avant une impressionnante symphonie de travail collectif et de jeux individuels étincelants, les Brésiliens ont malmené leurs rivaux chiliens 3-0, lundi, pour atteindre les quarts de finale du Mondial. Ils y affronteront les Néerlandais, qui ont défait les Slovaques 2-1 à Durban, plus tôt lundi.

Les joueurs brésiliens étaient presque nonchalants après leur triomphe, alors qu'ils se sont calmement serrés la main et ont échangé des accolades. Pas étonnant puisque pour le Brésil, atteindre les dernières rondes du Mondial fait partie de la routine.

Le Brésil a maintenant atteint les quarts de finale de la Coupe du monde à chaque tournoi depuis celui de 1990 en Italie, quand il s'était incliné 1-0 devant l'Argentine de Diego Maradona au deuxième tour. La sélection brésilienne a remporté le titre en 1994 et 2002.

Le Chili n'a pas battu le Brésil depuis une décennie et n'est même pas venu près de réussir le coup, lundi, laissant les spectateurs libres de danser la samba et de chanter.

Juan a lancé les festivités au stade Ellis Park à la 34e minute de jeu au moyen d'une solide reprise de tête décochée tout près du point de penalty, à la suite d'un corner. Luis Fabiano a ajouté au score à la 38e minute, recevant un relais à une touche de Kaka avant de dribbler le gardien chilien Claudio Bravo à l'intérieur de la zone de réparation et d'atteindre un filet laissé désert.

Robinho a marqué son premier but du tournoi à l'aide d'un tir tout juste à l'extérieur de la zone de réparation à la 59e, un tir sur réception au deuxième poteau. Robinho en était à son septième but lors des six derniers matchs du Brésil contre le Chili.

«Les Chiliens ont joué de façon exceptionnelle, ils ont eu beaucoup de possession du ballon, a noté le sélectionneur brésilien Dunga. Mais le Brésil a été en mesure de jouer avec équilibre et contrôle.»

Le Chili est la première équipe d'Amérique du Sud à être éliminée à ce Mondial. Le Brésil, l'Argentine et l'Uruguay ont obtenu leur place en quarts de finale, tandis que le Paraguay se mesurera au Japon, mardi, en huitièmes de finale.

«Nous quittons ce tournoi en sachant que nous avons tout donné sur le terrain, a commenté Bravo. Nous sommes une équipe très fragile par moments. Nous attaquons très bien, mais nous devons apprendre à mieux nous défendre quand c'est le temps.»


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Agence France-Presse
Oberhausen
Publié le 29 juin 2010 à 07h40 | Mis à jour à 07h49


Paul la pieuvre penche pour l'Allemagne    ;D

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Paul, la pieuvre-médium de l'aquarium d'Oberhausen (ouest de l'Allemagne) célèbre pour la justesse de ses prédictions footbalistiques, a donné mardi l'Allemagne vainqueur face à l'Argentine samedi lors de leur quart de finale du Mondial-2010 de football.

Selon un rituel bien établi, deux boîtes aux couleurs des deux équipes avaient été placées au fond de son bassin et, sous les flashes d'un essaim de photographes, Paul s'est dirigé vers celle noir, rouge et or, délaissant la boîte azur et blanc des Sud-Américains.

L'oracle aux huit tentacules a jusqu'à présent réalisé un sans-faute. Il avait prévu les victoires allemandes sur l'Australie comme le Ghana et la défaite face à la Serbie. Et bien que né en Grande-Bretagne, il avait annoncé sans trembler la défaite de l'Angleterre en huitième de finale dimanche.


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Associated Press
Johannesburg
Publié le 01 juillet 2010 à 14h16 | Mis à jour le 01 juillet 2010 à 14h22


La FIFA pourrait sévir contre le Nigéria


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La FIFA n'exclut pas de prendre des mesures après la décision du président nigérian de suspendre l'équipe nationale de football de toute compétition internationale pendant deux ans à cause de sa piètre performance à la Coupe du monde en Afrique du Sud.

Cette décision de Goodluck Jonathan a également fait suite à des accusations de corruption au sein de la Fédération nigériane lors des qualifications pour le Mondial.

Le porte-parole de la Fédération internationale de football, Nicolas Maingot, a précisé jeudi que l'organisation examinait ce dossier, mais n'avait pas encore pris de décision.

Un pays risque une suspension de toute compétition internationale par la FIFA en cas d'ingérence politique dans les affaires de sa fédération. Les Super Aigles doivent jouer en septembre, contre Madagascar, dans le cadre des éliminatoires pour la Coupe d'Afrique des nations de 2012.


http://www.cyberpresse.ca/sports/soccer/201007/01/01-4294751-la-fifa-pourrait-sevir-contre-le-nigeria.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B13b_soccer_420_section_POS1
 
Agence France-Presse
Abuja
Publié le 30 juin 2010 à 11h56 | Mis à jour le 30 juin 2010 à 12h00


Le président nigérian suspend son équipe de soccer


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Le président du Nigeria Goodluck Jonathan a retiré l'équipe nationale de soccer de toute compétition pour une durée de deux ans, à la suite des mauvais résultats au Mondial 2010, ont annoncé ses services mercredi.

«Le président Goodluck Jonathan a ordonné que l'équipe ne participe à aucune compétition internationale pour une durée de deux afin de remettre les choses en ordre», a déclaré le porte-parole de la présidence, Ima Niboro.

Placé dans le groupe B du Mondial 2010 en Afrique du Sud, le Nigeria a terminé à la dernière place, concédant deux défaites face à l'Argentine (0-1) et la Grèce (1-2) avant d'arracher un nul contre la Corée du Sud (2-2).

Le gouverneur de l'État de Rivers, Rotimi Amaechi, qui dirige un groupe de travail sur la Coupe du monde mis sur pied par la présidence, a souligné que le pays allait écrire à la FIFA pour lui notifier sa décision.

«Nous sommes allés à la Coupe du monde et y avons été confrontés à toutes sortes de problèmes. Nous pensons que nous devrions nous asseoir et commencer un travail d'introspection», a-t-il ajouté.

M. Jonathan a aussi réclamé un audit pour déterminer la façon dont les fonds alloués à la sélection nationale durant le Mondial avaient été utilisés.

La Fédération internationale de football (FIFA), sollicitée par l'AFP, a déclaré dans un premier temps n'avoir pas d'information officielle sur cette décision. Toutefois, a indiqué la FIFA dans un communiqué, «la position de la FIFA concernant les ingérences politiques est bien connue».

En général, la FIFA ne tolère aucun intervention du pouvoir politique dans les affaires des fédérations de football. Interrogé mardi sur les ingérences politiques en France après la déroute des Bleus à la Coupe du monde, Joseph Blatter, président de la FIFA, avait répondu: «En cas d'ingérence politique, la FIFA interviendra, quelle que soit la taille du pays», brandissant la menace d'une suspension de la fédération du pays concerné.

Une source à la FIFA a indiqué que les statuts de la Fédération internationale ne fixaient pas la durée éventuelle de suspension d'une fédération en cas d'ingérence politique.


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